A 72h de la tenue du scrutin présidentiel du 24 février 2019, tous les états-majors politiques des candidats sont en ébullition et affûtent leurs dernières armes pour cette mère des batailles. Si partout ailleurs, l’heure est au travail honnête, chez Macky Sall et ses partisans, l’heure est plutôt aux calculs malveillants, à la ruse, au trafic d’influence, au sabotage du processus, bref, au désespoir. Convaincu par avance qu’il va perdre les élections, dans le meilleur des cas, au second tour où il ne pourra compter sur aucun allié nouveau car il n’aura aucun nouvel électeur qui s’ajoutera à ses voix du premier tour, ce dernier, après avoir maladroitement ourdi son plan de hold-up électoral, s’ingénie à installer dans la conscience collective l’idée d’une victoire assurée dès le premier tour de l’ élection présidentielle. L’insistance et la hargne avec lesquelles ils crient leur victoire au premier tour est, en vérité, l’expression d’un profond désarroi. Ils savent qu’ils vont tenter un coup de force mais ils ignorent quelle parade on va leur opposer surtout que leur machiavélique machination a été éventrée par de nombreux spécialistes de la chose électorale.
Transformer sa crainte d’une défaite certaine en l’assurance d’une victoire incertaine, telle semble être la stratégie trouvée par Macky SALL pour masquer sa défaite programmée et justifier ses résultats préfabriqués que le peuple sénégalais rejette d’emblée. L’anesthésie des consciences par le procédé du trafic d’influence a pour finalité de décourager les électeurs non favorables, de faire peur aux fonctionnaires et agents de l’Etat en situation précaire, de favoriser la transhumance, d’annihiler toute volonté de se battre contre la forfaiture programmée. Que les Sénégalais se rassurent. Toutes les parades appropriées sont déjà mises en œuvre pour réussir à juguler cette vaste entreprise frauduleuse afin que le Candidat que tout le peuple attend soit installé de la plus belle des manières, dans le fauteuil présidentiel, au soir du 24 février 2019.
Dimanche prochain, dans 3 jours, ce sera l’heure de la vérité, pour le rendez-vous entre Idrissa Seck et le peuple sénégalais souverain ! Connu et reconnu pour sa foi et son humilité, son éthique et son sens de l’humain, son éloquence et sa pertinence, sa diction de grand pédagogue et son érudition, Idrissa SECK a été, ces dernières années, l’homme politique sur qui on a le plus médit, sans jamais lui opposer une seule once de preuve.
Très jeune, il s’est abreuvé aux sources du savoir et après avoir fait ses premières classes à l’école coranique, il fréquente l’école française avec les cycles élémentaire et moyen secondaire à Thiès où il décroche son bac 1981. Il intègre par la suite les Hautes Études commerciales (HEC) de Paris puis Sciences Po en 1983. En 1989, il bénéficie du programme de bourses fellowship de l’université de Princeton. C’est aussi parmi les candidats celui qui présente la plus riche carrière politico-administrative. En effet, dès l’âge de 29 ans, il est trié sur le volet pour être le Directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 1988.
Après la victoire contestée du président ABDOU DIOUF, il suspend sa carrière politique pour se consacrer exclusivement à ses études et à sa carrière professionnelle dans le souci d’accroître son capital cognitif mais aussi de disposer d’une plus grande autonomie financière. En 1995, il reprend ses activités politiques et est nommé Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de l’Industrialisation dans le troisième gouvernement du Premier Ministre Habib Thiam. Après l’accession à la magistrature du Président Abdoulaye Wade en 2000, il est nommé Ministre d’Etat, Directeur de Cabinet du Président de la république, poste qu’il occupera jusqu’en 2002.
En 2002, il est nommé Premier Ministre de la République du Sénégal. Il instaure une gestion axée sur la bonne gouvernance qui pourchasse le « njublaŋ (le tordu) pour mettre le focus sur le «ngor » (la droiture). Les résultats économiques ne se sont pas fait attendre avec un taux de croissance record du PIB qui est passé entre 6,68% et 5,87% entre 2003 et 2004. En 2004, il est limogé du gouvernement, suite à ses relations tendues avec le président Abdoulaye Wade qui lui reproche sa gestion des chantiers de Thiès.
Après avoir été accusé de détournement de fonds, d’atteinte à la sécurité de l’Etat, il bénéficie d’un non-lieu total après avoir séjourné pendant 199 jours à la prison centrale de Rebeuss. Il entre dans l’opposition et déclare sa candidature à l’élection présidentielle de 2007 à l’issue de laquelle il se classe second avec 14, 86 % derrière le président Wade qui passe dès le premier tour avec 55, 90%.
En 2012, après avoir mené le combat juridico-politique contre le président Abdoulaye Wade, il se voit usurper sa victoire par le président Macky SALL du fait de l’observance du mot d’ordre de ne pas battre campagne et de ses difficultés à se faire comprendre sur ses relations troubles avec le Président Abdoulaye Wade. Il apporte son soutien au Candidat Macky SALL qui remporte les élections à l’issue du second tour. Cependant la participation du parti Rewmi dans la mouvance présidentielle sera de très courte durée. En effet, dès 2013, après plusieurs désaccords avec le président Macky SALL, il sort de la mouvance présidentielle.
La configuration politique actuelle du Sénégal fait de lui le leader incontesté de l’opposition.C’est un homme politique exceptionnel, d’une moralité irréprochable, qui incarne aujourd’hui l’espoir de tout un peuple. Son engagement patriotique et son dévouement total et entier pour la défense des intérêts supérieurs de la nation sont connus de la plupart de nos concitoyens.
Ainsi a-t-il parcouru le Sénégal des profondeurs durant ces derniers mois. Cela lui a permis d’écouter, d’entendre et de comprendre les préoccupations majeures des citoyens qui sont prises en charge dans le projet de société qu’il propose aux Sénégalais à travers le programme 1-3-15-45 qui a été revu pour prendre en charge certaines préoccupations des alliés et qui présente sa vision du développement de notre Sénégal en s’appuyant sur les trois axes programmatiques que sont : la gouvernance, l’économie et la sécurité qui ont pour finalité de mettre en place un Sénégal de tous et un Sénégal pour tous prospère.
Sénégalaises, Sénégalais, l’heure du choix du président qui dirigera le Sénégal pendant les cinq années à venir est arrivée. Faisons le bon choix pour n’avoir pas à le regretter. Le candidat Idrissa Seck est l’alternative crédible par qui passera le développement de notre pays !
El Hadji Abdou Wade dit Mara
Pôle de communication du Grand parti et membre de la
Task force communication de la Coalition Idy 2019.
https://youtu.be/-NqCRRE0ngs