La gestion de la compagnie Air Sénégal par le duo français Philippe Bohn-Jérôme Maillet est fortement critiquée par les connaisseurs du secteur du transport aérien. Depuis de sa mise en place, la stratégie de développement du « pavillon national » suscite des interrogations.
Le dernier acte de gestion contestable est « la location à la société portugaise Hi Fly d’un avion à 10.000 euros l’heure, avec son personnel à bord, pour effectuer à perte, depuis le 1er février dernier, la ligne Dakar-Paris ». Certains ironisent en disant que « c’est Corsair sans le logo ».
Pendant ce temps, l’avion A 330 Neo 900, acquis par l’État du Sénégal auprès d’Airbus et inauguré en grandes pompes à l’Aibd, est retourné immédiatement après en France où il est bâché à Toulouse Blagnac pour « facture non encore réglée ».