Le collectif des 29 enseignants sénégalais des écoles franco-sénégalaises Dial Diop et de Fann a été reçu ce samedi 1er juin par l’avocat Assane Dioma Ndiaye. Les enseignants sénégalaise seront évincés de leurs postes à la rentrée prochaine avec le recrutement (qui s’est déroulé dans les locaux de l’ambassade de France) de 18 autres enseignants sénégalais, qui ont acceptés une mise en disponibilité de l’Education nationale. L’ambassade de France s’est pourtant désengagée des écoles franco-sénégalaises depuis 2013 et les enseignants français qui y servent sont en contrat local et non d’expatriés. Une association culturelle pour le développement des écoles franco-sénégalaises (ACDEFS), suscité par l’ambassade de France, a pris le relais et collecte les frais de scolarité des élèves français et non-sénégalais. Et a partir de l’année prochaine, l’ACDEFS prélèvera des frais scolarité auprès des élèves sénégalais, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici. Les enseignants du collectif pâtissent surtout d’avoir fait grève en 2018, à l’instar de leur collègues des autres écoles du secteur public sénégalais.
Me Assane Dioma Ndiaye a en tout cas accepté de prendre en main le dossier du collectif des enseignants sénégalais. Dès la semaine prochaine, il attaquera en justice contre la présidence de la République, l’ambassade de France et le ministère de l’Éducation nationale. Me Ndiaye n’exclue pas non plus de porter l’affaire devant la cour de justice de la CEDEAO.