Le Frn prend acte de la nouvelle position du Pds qui s’est démarqué de ses positions lors de la réunion sur la caution pour les Locales. Moctar Sourang estime, cependant, que Oumar Sarr, en bisbilles avec Wade, «engage le Pds».
Moctar Sourang ne comprend plus rien des positions du Parti démocratique sénégalais. Lors de la rencontre avec le ministre de l’Intérieur sur la caution, le parti de Me Abdoulaye Wade a surpris plus d’un de par sa réaction.
Les Libéraux étaient même allés plus loin en accusant le Front de résistance nationale (Frn) dont ils sont encore membres d’être des «complices du report des élections».
«Nous, le Pds, nous disons que le dialogue politique ne nous engage pas, nous n’y prenons pas part. Donc, tout ce qui se dit là-bas ne nous engage pas», avait précisé le Secrétaire national adjoint du Pds chargé des élections, Maguette Sy.
Alors, interrogé sur cette posture du Pds, M. Sourang préfère ne pas s’immiscer dans les «affaires internes» du parti de Wade.
Seulement, il dit : «Finalement on ne sait pas à quel Pds se vouer. Le Secrétaire général adjoint du Pds, Omar Sarr, engage le Pds.
Nous ne comprenons pas. C’est pourquoi nous ne voulons pas entrer dans les affaires internes du Pds.
Nous savons que le Pds est toujours membre du Frn et qu’il est représenté par son Secrétaire général adjoint.
Nous avons pris acte de cette nouvelle position. Ce que nous avons fait nous l’avons fait avec les responsables du Pds.
Maintenant, dans l’opposition, nous avons toujours demandé que les règles du jeu soient fixées par consensus. Le Pds a toujours défendu cette position.»
L’arrêté fixant la caution est «provisoire»
Par ailleurs, le Frn considère que l’arrêté ministériel fixant la caution n’est que «provisoire». «Nous avons demandé la mise en place d’une commission cellulaire du dialogue politique composée de personnalités indépendantes et l’application des conclusions de cette commission.
Nous estimons que la question de la caution et du parrainage sera discutée dans le cadre du dialogue politique. Nous considérons que c’est un arrêté qui va être réactualisé une fois un accord trouvé entre les différents acteurs. Mais puisque les élections sont fixées pour le 1er décembre, c’est normal que le ministre de l’Intérieur respecte le Code électoral», admet-il.