Cette fois-ci c’est la bonne. Après une première tentative infructueuse, la deuxième a été bonne pour Modou Lô de Rock Energie, hier dimanche, relate Le Quotidien.
En 2015, le lutteur des Parcelles Assainies avait échoué face à Bombardier détenteur alors du titre de «Roi des arènes».
Et hier au stade Senghor, il est parvenu à réaliser son rêve de s’asseoir sur le trône en y délogeant Eumeu Sène.
Pourtant au vu du début du combat, rien ne présageait une telle issue à l’image d’un combat. Dans un round d’observation assez lassant, les deux protagonistes ne voulaient pas se livrer. Se contentant de balancer des bras.
Décidé apparemment à opter pour la bagarre, Modou Lô était sur ses gardes. Contrairement à Eumeu Sène qui voulait le corps-à-corps afin d’étaler ses qualités en lutte pure.
C’est pourtant sur une tentative du gauche de Eumeu que tout bascula en sa défaveur. En effet, cette offensive ratée sera fatale au Pikinois qui sera contré par deux uppercuts du droit de Modou Lô. Mis Ko après seulement 6 minutes, Eumeu s’affaisse de tout son corps.
Le public de «Senghor» n’y croit pas. Modou Lô venait de réaliser son rêve de devenir «Roi des arènes».
Devenant le «Roi des arènes» le plus éphémère, Eumeu Sène perd sa couronne. Et Modou Lô devient du coup le septième «Roi des arènes» de l’histoire de la lutte sénégalaise depuis l’attribution du titre de «Roi des arènes» par le Comité national de gestion de lutte (Cng) à l’issue d’un tournoi organisé en 1986.
Les supporters de Modou Lô ne boudent pas leur plaisir pour savourer ce titre de «Roi des arènes». Remportant ainsi le drapeau Youssou Ndour à l’issue de ce combat organisé par Moustapha Diop de Okay Tv.
Modou Lô se relève ainsi de la meilleure des manières de sa contreperformance contre Balla Gaye 2 en début de saison.
Prouvant qu’il est la bête noire de son adversaire, le Rock des Parcelles Assainies réussit le 2.0 face à un adversaire qu’il avait dominé en 2014.
Cinq ans après, Eumeu Sène a voulu de ce combat pour se venger de cette contreperformance pour mieux donner de la contenance à son titre de «Roi des arènes».
Un cap que le lutteur de Pikine n’a pu franchir par la faute d’un adversaire qui signe par la même occasion sa 20ème victoire contre trois défaites.