L’expert électoral Ndiaga Sylla apporte, dans L’As, son grain de sel dans le débat portant sur les critères de choix du chef de l’opposition : «Depuis la suppression du poste de Premier ministre, le régime sénégalais est à ranger dans la catégorie des régimes présidentiels. Ce qui fait que le chef de l’opposition revient au second choix des Sénégalais à l’élection présidentielle. Sur la base de ce critère, c’est Idrissa Seck, le président du parti Rewmi et candidat de la coalition Idy2019, qui doit être le chef de l’opposition».
Pour départager la mouvance présidentielle et l’opposition sur la question, il avait proposé, dans un recueil de contributions citoyennes publié récemment par l’Ong 3D, plusieurs options. Toutefois, s’il existe, entre deux présidentielles, un changement de majorité dans l’opposition issue des élections législatives, le statut du chef de l’opposition revient au chef de la majorité de l’opposition parlementaire. Le dernier choix reste une concertation entre les différents candidats à l’élection présidentielle afin de trouver un consensus. …