Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis dix ans nomme son fils aîné, qu’il a eu avec Sylvia Bongo, Noureddine Bongo Valentin, 28 ans, pour l’épauler dans la gestion des affaires de la présidence.
Selon le projet de décret portant création et fixant les attributions et avantages du « coordinateur général des Affaires présidentielles » présenté en Conseil des ministres, ce dernier assiste le président de la République dans la conduite de toutes les affaires de l’Etat et veille à la stricte application de ses décisions.
Le choix porté par le chef de l’Etat gabonais sur son fils, intervient à un moment où plusieurs responsables de la haute administration publique soupçonnés d’avoir fait mains basses sur les fonds du pays sont poursuivis par la justice.
Ali Bongo, a peine remis d’un AVC et qui a fait le grand ménage dans son entourage de collaborateurs, compte manifestement perpétuer la dynastie familiale à la tête du Gabon, en passe de devenir une pétromonarchies. Une manière pour Ali Bongo de rester éternel.
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