Demain, samedi 18 janvier, sept chefs d’Etat africains se réunissent au Togo pour signer l’Initiative de Lomé, un accord international visant à criminaliser le trafic de faux médicaments. Les « pharmacies par terre » tuent 100.000 personnes par an en Afrique. Sur le continent, les médicaments vendus dans la rue, souvent présentés sur des bâches en plastique, sont deux fois moins chers que ceux en officine, mais certains sont « falsifiés ou de qualité inférieure », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les pharmacies régulières sont obligées de s’approvisionner chez des fournisseurs agrées par le ministère de la Santé.
Le trafic de faux médicaments existe dans le monde entier, mais on estime qu’entre 30 et 60% des médicaments vendus en Afrique sont faux. Ce commerce illégal n’y est pas considéré comme un crime mais seulement comme un délit, passible de quelques mois de prison.