Il n’est jamais trop tard pour attraper les voleurs et dénoncer les satrapes : Tract a retrouvé un texte de mars 2019 où Papa Meissa Dieng, professeur à l’UGB et « secrétaire national de la Convergence des Écologistes du Sénégal », pille sans vergogne un texte d’EELV, Europe Écologie Les Verts, parti écologiste français.
Le texte dont Dieng est prétendument l’auteur est à ce lien : https://www.dakaractu.com/La-Convergence-des-Ecologistes-du-Senegal-un-parti-ecologiste-fort-au-Senegal-une-histoire-qui-begaie-Par-Pr-Papa-Meissa_a167493.html
Avec le titre pompeux : » Convergence des Écologistes du Sénégal : un parti écologiste fort au Sénégal ! Une histoire qui bégaie. »
En attendant qu’il le fasse enlever maintenant qu’il a été attrapé la main dans le sac par Tract.
Le texte d’EELV que Papa Meïssa Dieng a plagié, comme un coupeur de route arraisonnant un sept places en pleine forêt casamançaise, est à ce lien : http://biosphere.ouvaton.org/blog/sengager-dans-un-parti-ecologiste-un-choix-raisonne/
A défaut de bégayer, Dieng montre qu’il est un as du plagiat.
Le texte d’EELV est ainsi rédigé : « Ce sont les associations environnementales qui ont poussé René Dumont à être candidat écolo aux présidentielles de 1974. René Dumont a accepté car il constatait l’impasse : « Ma candidature, c’est le résultat du mépris dans lequel ont été tenus les Français depuis dix ans, en ce qui concerne la gestion de leur environnement. A chaque élection, des écologistes en colère vont trouver les candidats des divers partis politiques. Ils sont reçus avec… une certaine condescendance. Voilà pourquoi le mouvement écologique devient politique. » Il fallait écologiser les politiques et politiser les écologistes.
Presque quarante ans plus tard, nous avons au pouvoir un parti socialiste résolument anti-écolo ! EELV est donc toujours nécessaire, pour faire office d’aiguillon, pour montrer qu’il y a autre chose de plus en phase avec les réalités contemporaines qu’une politique social-démocrate qui cultive les aéroports…:
Et voici comment Papa Meïssa Dieng met ce paragraphe à sa sauce mafé, en écrivant : » Voilà pourquoi, nous réclamons notre statut de troisième famille incontournable dans le landerneau politique sénégalais et travaillons à constituer une force politique suffisamment forte pour se passer de ce carcan que constitue un accord électoral avec les partis traditionnels et faire office d’aiguillon pour montrer qu’il y a autre chose de plus en phase avec les réalités contemporaines qu’une politique écolo-sociale-démocrate… »
Le texte d’EELV continue ainsi : « Il est vrai que la participation d’EELV au gouvernement socialiste bride la parole écolo et qu’elle devient inaudible. A cela s’ajoute le fait qu’EELV est devenu un parti de cadres plutôt qu’un mouvement de militants. Cette évolution est générale : plus un parti se développe, plus la logique de l’organisation prime la logique des idées. Confondue avec le parti, l’organisation permanente, de moyen devient une fin. »
Papa Meïssa Dieng touille le tout pour recracher la soupe suivante : » Il est vrai que notre parole est devenue inaudible, du fait qu’au Sénégal, nos formations partisanes ont connu trois « éclatements », situation qui a fait primer la logique de l’organisation à celle des idées. Confondue avec le parti, la recherche d’organisation institutionnelle permanente est devenue une fin. Cette situation a conduit les partis traditionnels à toujours nous recevoir avec une certaine condescendance. »
Le texte d’EELV se poursuit en indiquant que « Le manifeste du Parti communiste (1848) a été un moment important de la lutte politique du temps de la révolution industrielle : union des travailleurs contre propriétaires du capital. Depuis les années 1970, l’écologie politique forme progressivement une idéologie qui va se substituer à la vulgate marxiste. Aujourd’hui le facteur « terre » est devenu plus important que le travail et le capital car sans ressources naturelles, ni travail, ni capital ! »
Et Papa Meïssa Dieng de réciter comme un élève d’école coranique son bréviaire écolo recopié : » Depuis les années 1970, l’écologie politique forme progressivement une idéologie qui va se substituer à la vulgate marxiste. Aujourd’hui le facteur « terre » est devenu plus important que le travail et le capital car sans ressources naturelles, ni travail, ni capital ! » Sans même avoir la vergogne d’omettre le point d’exclamation.
Le texte d’EELV ? « Aujourd’hui c’est l’anthropocène, l’exploitation de la planète par l’espèce humaine. »
Et Papa Meissa Dieng de pssitaciser, comme le perroquet écolo à poil gris qu’il est : » Nous vivons le nouvel anthropocène, l’exploitation de la planète par l’espèce humaine. »
Le texte d’EELV pose le constat suivant : « Un parti écolo prépare l’alternative au modèle marxiste. Nous devons sortir de la civilisation thermo-industrielle, nous devons faire prendre conscience que l’écologie sera la pensée dominante au XXIe siècle… »
Et Papa Meïssa Dieng de tropicaliser ceci en écrivant : » La Convergence des Ecologistes du Sénégal prend part à la lutte pour l’alternative au modèle dominant. Nous devons sortir de la civilisation thermo-industrielle, et faire prendre conscience que l’écologie sera la pensée dominante au XXIe siècle… «
Dans son texte de blog sur Biosphère, EELV enchaîne ainsi : « Historiquement la doctrine marxiste s’est basée sur l’idée de classe (les travailleurs) contre classe (les capitalistes) liée à la prise du pouvoir d’Etat (la révolution). Une avant-garde (le parti communiste) devait diriger le mouvement. Le mouvement écologiste se trouve aux antipodes. »
Et Papa Meïssa Dieng d’écrire dans son texte sans sourciller : » Historiquement la doctrine marxiste s’est basée sur l’idée de classe (les travailleurs) contre classe (les capitalistes) liée à la prise du pouvoir d’Etat (la révolution). Le manifeste du Parti communiste (1848) a été un moment important de la lutte politique du temps de la révolution industrielle : union des travailleurs contre propriétaires du capital. Le mouvement écologiste se trouve aux antipodes. « .
Quand EELV écrit ceci : « D’abord tout le monde est écologiste, qu’il le sache ou non. Nous sommes tous concernés par le niveau insupportable d’exploitation de la planète qui ne peut que renforcer l’exploitation inadmissible de l’homme par l’homme. Il n’y a pas d’affrontements de groupes humains, seulement une nécessaire prise de conscience par tous de l’urgence écologique. Le comportemental individuel de sobriété est indissociable de l’action associative environnementaliste comme des décisions politiques. Il n’y a pas d’avant-garde, chacun est partie prenante de la prise de conscience. »
Et Papa Meïssa Dieng de passer la quatrième vitesse, pied au plancher, en « écrivant » : « Parce que d’abord tout le monde est écologiste, qu’il le sache ou non. Nous sommes tous concernés par le niveau insupportable d’exploitation de la planète qui ne peut que renforcer l’exploitation inadmissible de l’homme par l’homme. Il n’y a pas d’affrontements de groupes humains ; seulement une nécessaire prise de conscience par tous de l’urgence écologique. Le comportemental individuel de sobriété est indissociable de l’action associative environnementaliste comme des décisions politiques. Il n’y a pas d’avant-garde, chacun est partie prenante de la prise de conscience. »
Puis le texte du parti écologiste française indique ceci : « D’autre part EELV n’a pas pour objectif de devenir la majorité au pouvoir. Les élus ne sont que des moyens pour porter et diffuser la parole écologique. Car il n’y a de véritable démocratie que locale. Notre souci principal devrait être de chercher la décentralisation des activités et non porter principalement sur la décision d’Etat. Concrètement, il serait important de soutenir la création des communautés de résilience, celles qui cherchent localement l’autonomie alimentaire et énergétique pour assurer la transition d’une civilisation thermo-industrielle à une autre, plus conviviale, plus en phase avec les possibilités de la planète. »
Et Papa Meïssa Dieng d’y aller de sa plume de nègre sans nègre : » Notre souci principal est de chercher la décentralisation des activités et non porter principalement sur la décision d’Etat. Concrètement, nous voulons soutenir la création de communautés de résilience, celles qui cherchent localement l’autonomie alimentaire et énergétique pour assurer la transition d’une civilisation thermo-industrielle à une autre, plus conviviale, plus en phase avec les possibilités de la planète. »
Et là où le texte d’EELV est ainsi rédigé : « Personne ne peut nier que tous les indicateurs, bien argumentés par l’écologie scientifique, sont au rouge. Ces crises écologiques (déplétion pétrolière, réchauffement climatique, désertification des sols…) s’ajoutent à la contrainte financière qui a déjà fait ses effets. La descente énergétique va impacter tout notre tissu productif d’une façon plus violente encore qu’en 1929. »
Papa Meissa Dieng « écrit » dans son texte : « Personne ne peut nier que tous les indicateurs, bien argumentés par l’écologie scientifique, sont au rouge. Ces crises écologiques (déplétion pétrolière, réchauffement climatique, désertification des sols…) s’ajoutent à la contrainte financière qui a déjà fait ses effets. La descente énergétique va impacter tout notre tissu productif d’une façon plus violente encore qu’en 1929. » Sans y changer une virgule.
N’en jetons plus ! Nous avons bien pitié des étudiants à l’UGB du « Pr » Papa Meïssa Dieng, « Secrétaire National de la Convergence des Ecologistes du Sénégal ». Il est vrai que son parcours de transhumant le prépare à toutes les contorsions, qui n’étonneront pas grand monde, pour ceux qui connaissent cet illustre inconnu. Il a quitté le RES d’Ousmane Sow Huchard pour aller à la FEDES d’ Ali Haïdar. Quand Haïdar a été viré de son poste de ministre, Dieng a créé son parti-télécentre pour continuer à s’accrocher aux basques du régime Macky Sall. Oui, Monsieur Dieng : il faut recycler. Mais pas la propriété intellectuelle d’autrui.
Voici les captures d’écran du texte dont Papa Meïssa Dieng est « l’auteur » (et bientôt l’ôteur? ») :
Tract
2020