Acte ne peut être plus répréhensible que celui de ce fonctionnaire tanzanien qui a eu l’audace de brûler un exemplaire du Saint Coran. Heureusement que les autorités ont prls leurs responsabilités en l’attrayant devant la justice. Par son exemple, les mal-intentionnés y réfléchiront par deux fois.
Les autorités tanzaniennes ont annoncé vendredi avoir suspendu et arrêté un fonctionnaire accusé d’avoir déchiré en public un exemplaire du Coran, avant d’en piétiner les morceaux.
Daniel Maleki, 30 ans, travaille au département commercial du district de Kilosa, dans la région de Morogoro (centre). « Il a été vu (jeudi) en train de déchirer et brûler ce livre saint musulman, un acte qui a irrité les musulmans et d’autres témoins qui ont ainsi décidé d’alerter la police », a indiqué le commandant de la police pour la région de Morogoro, Wilbroad Mutafungwa. « La police l’a aussitôt arrêté pour prévenir d’éventuels troubles », a-t-il poursuivi. Selon lui, l’homme a été présenté vendredi devant un juge qui a rejeté sa demande de libération sous caution.
ministre des Collectivités locales, Selemani Jafo, a annoncé avoir ordonné la suspension de l’employé et l’ouverture d’une enquête. « Fort heureusement, les Tanzaniens respectent leurs différences religieuses », a déclaré le ministre, dans une conférence de presse. Des images du fonctionnaire déchirant le livre saint circulent sur internet.
En octobre 2012, à Dar es Salaam, la capitale économique, des musulmans en colère avaient saccagé et incendié des églises car un garçon avait uriné sur un Coran. L’incident avait suscité un grand émoi dans le pays et des dizaines de personnes avaient été arrêtées.
Tract.sn (avec média)