Le meurtre d’une vingtaine de civils, dont 13 enfants, mi-février au Cameroun anglophone en proie à un conflit séparatiste, a été perpétré par les “forces gouvernementales” et une milice peul alliée, a accusé mardi Human Rights Watch (HRW).
“Les forces gouvernementales et des membres de l’ethnie peule ont tué au moins 21 civils dont 13 enfants et une femme enceinte (…) dans des conditions horribles”, écrit HRW dans un rapport. L’armée dément depuis les premiers jours, assurant qu’il s’agissait des conséquences d’un “malheureux accident” —l’explosion de conteneurs de carburant consécutive à des échanges de tirs entre soldats et rebelles séparatistes— et n‘évoque la mort que de 5 civils.
Tract (avec médias)