Le monde a ses mystères. Des civilisations que l’on croyait perdues à jamais, d’autres dont on avait ouï-dire nous reviennent par la distance au cœur d’un monde de technologie où l’Homo sapiens sapiens de cherche un autre statut d’être. Des femmes d’une contrée d’Afrique – Rdc- sous la loupe d’anthropologies venus de loin, ont droit à plusieurs maris. Sidérant pour nous, mais naturel dans ce peuple bien particulier surnommé Lele appartenant au royaume Kuba.
.
La polyandrie, voilà le mot qui ne choque point dans la culture Lele. Les femmes y ont le plein droit de se marier, à plusieurs hommes, à tous moments et même de se débarrasser de ceux qui ne lui conviennent plus. Ils appellent ce procédé hohombe ou ngalababola.
L’« épouse du village », comme est appelée celle qui décide ce type de liaison, est fiancée dès le bas âge à plusieurs hommes du villages. Ces derniers peuvent déjà avoir des femmes comme non, cela n’empêche qu’ils s’engagent avec la nouvelle.
Elle est traitée avec honneur et dispose d’une lune de miel qui dure entre six mois et plus. Exceptionnellement pendant ce temps, elle peut manger avec ses maris, alors qu’il faut noter que les femmes et les hommes ne mangent pas ensemble selon la tradition.
Pendant ce temps de lune de miel, elle couche avec un homme différent dans sa hutte toutes les deux nuits et, peut pendant la journée avoir des relations avec tout autre homme du village. À la fin de la lune de miel, elle se voit attribuer un nombre limité de maris pouvant aller jusqu’à cinq.
L’épouse du village est aussi une femme libre, excusée de tous les travaux ménagers. Elle ne cuisine pas, ne tire pas d’eau, ne coupe pas de bois de chauffage et ne fait aucun des travaux habituels des femmes…sauf si elle souhaite. Et dans ce dernier cas encore, elle doit se faire aider l’un de ses maris.
Parce qu’elle ne cuisine pas, elle mange la nourriture envoyée à ses maris par leurs mères ou leurs épouses.
Contrairement aux femmes ordinaires du village, elle ne mange pas de légumes car ses maris lui apportent chaque jour des écureuils et des oiseaux ou encore le foie de l’antilope appelé aussi « délicatesse des gens ».
Après la lune de miel, elle vit avec ses maris officiels dans sa maison et peut tout bonnement avoir des relations avec eux. Ces derniers ont le droit précieux de réclamer des dommages et intérêts à tout homme qui couche avec leur épouse dans sa hutte. Elle reste cependant disponible pour le reste du village lorsqu’elle est devant son domicile.
« L’épouse du village » a peut avec le temps éliminer des maris jusqu’à n’en avoir que deux ou trois. Son enfant est également est appelé mwanababola, pour dire enfant du village parce que dit-on, il appartient à tous les hommes.
L’enfant indique généralement un ou deux hommes qui ont été des pères sociaux si on lui demande qui est le père. Le village dans son ensemble sera responsable de payer la dot pour l’avenir des enfants issus de la polyandrie.
Il faut noter que l’apanage d’être d’une épouse du village est réservé à seulement une dizaine des femmes Lele. Elles sont capturées de force ou par séduction dès le bas âge. Les autres sont pour la plupart des mariages polygames.
Tract.sn (avec média)