Après s’être déplacé pour aller rendre visite à sa femme qui venait d’accoucher, l’un des collaborateurs de la femme du président Buhari n’a pas du tout apprécié la décision de l’obliger à s’isoler. Un des membres de la garde rapprochée de la première dame à donc, après une vive altercation, tiré des coups de feu en l’air en guise d’avertissement à l’intéressé.
Le gouvernement nigérian a déclaré dimanche que la fusillade à la villa présidentielle au cours de la semaine était un “événement mineur” tout en rassurant que l’incident fait l’objet d’une enquête.
Garba Shehu, l’assistant spécial du président Muhammadu Buhari pour les médias, a minimisé l’incident, notant qu’il s’était produit en dehors de la résidence principale du président.
Shehu s’est dit surpris par les critiques qui ont suivi l’incident.
“Qu’un événement mineur soit utilisé par certains critiques pour justifier des attaques contre le gouvernement et la personne du président Muhammadu Buhari est une erreur“, a déclaré M. Shehu.
Plusieurs sources ont déclaré samedi que l’un des collaborateurs de la première Dame étaient responsables de la fusillade. La fusillade était une violation évidente du protocole à la villa, a déclaré une source de la présidence à The Guardian.
Les problèmes ont commencé lorsque Sabiu “Tunde” Yusuf, l’Assistant personnel du président, est rentré jeudi soir à sa résidence de la villa présidentielle après un voyage à Lagos pour rendre visite à sa femme qui venait d’accoucher.
Sabiu, cependant, ne se serait pas isolé à son retour de Lagos. Outre le fait qu’il a voyagé en violation de l’interdiction des voyages inter-étatiques mise en place par le groupe de travail en charge de la lutte contre le coronavirus, la décision de M. Sabiu de ne pas s’isoler n’a pas été bien accueillie par Aisha Buhari.
Une dispute s’en est suivie entre les deux parties et une aide à la sécurité de la Première Dame, selon une source de la présidence, a tiré des coups de feu d’avertissement.
La source a déclaré qu’après s’être échappé, M. Sabiu a contacté la police pour signaler l’affaire. Les collaborateurs d’Aisha Buhari ont ensuite été arrêtés.
Mme Buhari a publiquement demandé au chef de la police de libérer ses assistants et a fait allusion à la violation par Sabiu des directives d’auto-confinement.
Bien que Shehu n’ait rien dit sur l’arrestation des aides à la sécurité de la Première Dame, il a cependant déclaré que l’incident fait l’objet d’une enquête et que le président n’interviendrait pas dans cette affaire.
Tract.sn (avec média)