Dans une interview vidéo en wolof sur Internet, le patron de l’association islamiste Jamra a fini de dévoiler tout son vrai visage anti-chrétiens : Mame Mactar Gueye, fustigeant que dans la série « Infidèles » dont il dénonce la supposée dépravation, on ait donné à une héroïne qu’il considère perverse le prénom de Mame Diarra Bousso (homonyme de la mère de Cheikh Ahmadou Bamba, figure sainte de la confrérie mouride), il avait estimé qu’on aurait pu « plus valablement lui donner le prénom de Jeanne, Françoise ou Brigitte ».
https://m.facebook.com/groups/973802309422830?view=permalink&id=1955895064546878&d=null&vh=i
Ceci n’a pas manqué de soulever l’ire des catholiques du Sénégal, enflammant les réseaux sociaux, où on a rétorqué au censeur jamraïste que ces prénoms sont aussi ceux de saintes chrétiennes.
Sentant qu’il a dépassé les bornes jusqu’à enfoncer les fenêtres, Mame Mactar Gueye a publié un post d’excuses, où il se cache derrière son supposé attachement au dialogue islamo-chrétien, pour rétracter ses propos piteux.Voici ses excuses bancales, que Tract a parcouru sur sa page Facebook et dont il faudra bien se contenter, tout en sachant bien que Mame Mactar Gueye considère, en son for intérieur, les fidèles des autres religions révélées que l’islam comme des mécréants :
» Dans une interview que j’ai faite récemment avec un média en ligne, en dénonçant le fait qu’une série ait surnommé une actrice Mame Diarra, sublime prénom généralement associé dans la conscience collective des musulmans de ce pays à l’honorable mère de Cheikh Ahmadou Bamba, j’ai déploré que le réalisateur ait sciemment choisi le prénom de cette sainte de l’islam, au lieu d’autres prénoms. Et d’en citer quelques-uns, en méconnaissant totalement que ces noms étaient également ceux de saintes catholiques.
Il s’agit, par conséquence, d’une méprise, qui a failli être source d’incompréhension à l’égard d’une sympathique communauté où je compte beaucoup de parents et d’amis.
Notre posture constante, et irréversible, dans la construction de l’indispensable dialogue interreligieux, n’est plus à démontrer. Comme en témoigne la visite de courtoisie que le défunt Grand Serigne de Dakar, mon oncle maternel El Hadj Bassirou Diagne, avait rendue le jeudi 7 janvier 2010, à la résidence Les Bandamiers (NDLR : sic, la villa s’appelle les Badamiers) au chef de l’Église catholique, le cardinal Théodore Adrien Sarr, avec qui il a scellé un «pacte éternel d’amitié». Et qui fut, pour moi, l’occasion d’y délivrer le message officiel scellant ce pacte.
Toutes nos excuses, encore fois, à tous nos frères et sœurs de la chrétienté. A qui je souhaite, comme d’habitude, le meilleur ! ».
Beau message d’arracheur de dents, qui ne cachera pas l’hypocrisie mesquine de Mame Mactar Gueye, lequel triste père-la-morale a au moins le mérite de reconnaître que ses opinions sectaires doivent être masquées.
Tract