La pandémie de la COVID-19 qui sévit dans le monde n’est pas prête de s’estomper. Ce constat alarmant et pas rassurant du tout est fait par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
En effet, le Comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la COVID-19, qui était en conclave samedi, a appelé à la poursuite des efforts de riposte à la pandémie, suite au constat que cette crise sanitaire durerait probablement longtemps. Il plaide, par conséquent, pour la poursuite des efforts de riposte communautaire, nationaux, régionaux et mondiaux.
Au sortir de sa quatrième réunion, le Comité d’urgence sur le Covid-19, convoquée par le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, déclare que : « Après un débat et un examen complet des données, le Comité a convenu à l’unanimité que l’épidémie constituait toujours une Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) ».
« Le Comité a recommandé à l’OMS de continuer à faire appel à des organisations multilatérales et à des partenaires aux niveaux mondial et régional pour la préparation et la riposte à la Covid-19, afin d’aider les États membres à maintenir leurs services de santé, tout en accélérant les travaux de recherche pour permettre, à terme, l’accès aux outils de diagnostic, aux traitements et aux vaccins », souligne le document sanctionnant les travaux.
« Le Comité recommande aux pays membres d’appuyer les travaux de recherche, y compris en les finançant, et de prendre part aux efforts visant à permettre une répartition équitable des outils de diagnostic, des traitements et des vaccins, notamment en participant au Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT), entre autres initiatives », dit-il.
Et d’ajouter : « Le Comité a également invité les pays à renforcer la surveillance de la santé publique pour l’identification des cas et la recherche des contacts, y compris dans les pays disposant de peu de ressources, vulnérables ou à haut risque, et de maintenir les services de santé essentiels grâce à un financement, un approvisionnement et des ressources humaines suffisants ».
Enfin, « le Comité recommande aux pays membres d’appliquer des mesures et des conseils proportionnés concernant les voyages, sur la base d’évaluations des risques, et de revoir régulièrement ces mesures ».
Aidara KARARA
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