Le Sénégal est bien décidé d’aider nos « mbokka » dans la gestion du Covid-19 qui commence à prendre des proportion inquiétantes en Gambie.
C’est ainsi que le directeur du Centre des opérations d’urgences sanitaires (COUS), docteur Abdoulaye Bousso, a annoncé qu’il sera envoyé une équipe pluridisciplinaire en Gambie, afin d’aider ce pays voisin à lutter contre la maladie à coronavirus.
Et selon le quotidien Le Soleil, cité par Aps, le patron du COUS fait partie d’une mission qui s’est rendue, la semaine dernière, en Gambie, à la suite d’échanges entre le président Macky Sall et son homologue Adama Barrow.
Dr Bousso a souligné qu’il est « ressorti des échanges » entre la mission sénégalaise et la partie gambienne que ce pays a « besoin d’un appui en ressources humaines parce que ne disposant pas de spécialistes« .
Il continue en expliquant que « les praticiens gambiens ont exprimé le besoin d’avoir des spécialistes. Et nous allons leur apporter un appui en termes de médecins anesthésistes et de spécialistes en maladies infectieuses ».
Du personnel technique, comme des ingénieurs en génie civil et des spécialistes en circuit d’oxygène sera également déployé dans ce pays voisin, a déclaré le directeur du COUS.
Il a signalé que les autorités sanitaires gambiennes « sont en train de mettre en place un certain nombre de sites de prise en charge et auront besoin de ressources humaines« .
« Il y a également une nécessité de les soutenir pour tout ce qui concerne le volet laboratoire. Je précise que la Gambie a une bonne capacité avec deux laboratoires, notamment le Laboratoire national de santé publique. Donc, l’aide sera orientée vers le renforcement des compétences en matière de réalisation des tests« , a-t-il précisé.
Il a déclaré que des discussions ont été engagées avec l’Institut Pasteur de Dakar « pour voir comment les soutenir », dans le but d’aider le système sanitaire gambien à « augmenter » ses capacités de dépistage.
« Entre outre, les experts sénégalais sont en Gambie pour améliorer les sites de traitement afin de prévenir les infections, car nous avons noté, et eux-mêmes l’ont souligné, qu’il y a un nombre important d’agents de santé infectés. Il est donc important de revoir le circuit dans les centres de prise en charge« .