Tract a appris qu’en attendant la rencontre cruciale de la commission politique du dialogue national prévue demain mardi 1er septembre, les leaders de l’opposition ont reçu leurs plénipotentiaires le week-end écoulé pour harmoniser leurs positions sur les trois points essentiels qui seront au menu mardi. Même si dans le rapport final, il est dit que l’opposition « n’a pas une position définitive » sur le choix de son leader, selon le quotidien « L’As », la plupart des leaders, notamment Malick Gakou, Pape Diop, Issa Sall, Madiké Niang ont indiqué que le chef de l’opposition doit être celui qui est arrivé deuxième à la Présidentielle : Idrissa Seck en l’occurrence. En revanche, Ousmane Sonko et deux autres penchent pour celui dont le parti arrive en tête aux Législatives avec effet non rétroactif. Six autres leaders n’ont pas donné leur avis sur la question. Conséquence : en filigrane, l’opposition s’en remet au jugement du chef de l’Etat. Sur la question de la suppléance du maire ou du Président de conseil départemental, l’opposition rejoint la position de la majorité. Cependant, elle tient à ce qu’il y ait des garde-fous et qu’il soit mentionné que tout élu qui quitte sa coalition perd son mandat. Last but not least, les leaders de l’opposition ont fait un pas sur la question de l’organisation des élections. En lieu et place d’une haute autorité chargée de l’organisation, elle demande désormais un ministre neutre chargé des élections.