Le président Sall a mis en place, en ce dimanche de Toussaint, le deuxième gouvernement de son deuxième mandat, quinquennal. Ce nouveau gouvernement de Toussaint fait dans une ouverture très critiqué par ce qui reste de l’opposition (significative?). C’est ainsi le cas de l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye qui a dénoncé la composition de l’attelage . rappelons qu’Abdoul Mbaye ne dispose d’aucun mandat électif. Il s’est toutefois donné un nouvel horizon politique au sein du CRD, le Congrès de la Renaissance Démocratique) mis en place avec d’autres acteurs politiques d’opposition radicale mais minoritaire (Thierno Alassane Sall qui vient d’écrire un brûlot sur le régime Sall, le député Mamadou Lamine Diallo, etc) qui lui offre une tribune publique d’expression.
Dans un texte, Abdoul Mbaye dit considérer que le maintien de Malick Sall est « une déclaration de guerre ouverte aux magistrats et à l’esprit de justice ». Ce nouveau gouvernement est également « le maintien de toutes les valeurs faibles du précédent gouvernement ».
Pour l’ancien PM du président Macky Sall, ce dernier a montré un manque de considération vis-à-vis du peuple et une volonté de rester dans l’immobilisme, bref, de rester sur une même dynamique qui ne pourrait voir les difficultés des sénégalais être résolues. Ainsi, Abdoul Mbaye, de manière ironique, avança que « la montagne aura accouché d’une souris à nouveau. »
Son analyse sur la nouvelle station du leader du parti Rewmi, désormais président du Conseil économique, social et environnemental et troisième personnalité de l’Etat dans l’ordre protocolaire : « Le retour d’Idrissa Seck et la nomination de quelques uns de ses protégés prouvent le deal tant chanté depuis quelques temps », estime le leader du parti ACT.
En conclusion, A. Mbaye juge que le dialogue national a été le prétexte « d’une nouvelle forfaiture ». « Les participants devraient se sentir trahis tout autant que les Sénégalais car la cosmétique a une fois de plus permis une nouvelle forme de maquillage », est la sentence d’Abdoul Mbaye.
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