Ce sont nos confrères de Mermoz – Immeuble Atryum, lu par Tract, qui donnent l’information: la star planétaire Youssou Ndour assène ses vérités. Et sole ses comptes avec la BAD. C’était lors d’une réunion virtuelle, tenu matin avec le président de la Banque africaine de développement (Bad), Youssou Ndour n’a pas mâché ses mots. Il a sorti tout ce qu’il avait contre la Bad, coupable à ses yeux d’avoir oublié les peuples d’Afrique
Et pour faire comprendre à Akimwumi Adessina ce qu’il a envie de lui dire, il a pris exemple sur sa coiffure. « Vous vous êtes bien coupé les cheveux. Qui l’a fait ? Celui qui vous a coupé les cheveux fait partie des personnes vulnérables qui ne sentent pas la banque », a-t-il lancé.
L’ex ministre de la culture et du tourisme sous le régime du président Macky Sall, dit être bien placé pour mesurer tout ce que la banque fait pour Etats, combien elle est soucieuse des infrastructures du continent.
Cependant, en tant que musicien aussi et homme d’affaires, le leader du Super étoile dit n’avoir jamais senti la banque à ses côtés. « J’ai fait 40 ans de carrière de musique, il y a mes grands frères comme Mano Di Bango, Salif Keïta,… Nous n’avions pas vu la banque. Nous n’avions pas été supportés par la Banque, mais aujourd’hui, nous portons le flambeau de l’Afrique un peu partout », a-t-il asséné.
Youssou Ndour qui dit aujourd’hui employer 1000 personnes à travers la musique, les médias et l’édition demande à Adessina de faire en sorte que la Banque soit celle des peules. « Le problème, c’est que les peuples ne connaissent pas la banque, ils ont besoin d’avoir une complicité avec cette banque », suggère-t-il.
Et sur ce point, le patron du Groupe Futur Média invite Adessina à améliorer la communication. « La communication que nous faisons depuis des décennies n’est pas suffisante », martèle-t-il. Pour lui, il faut utiliser les services des communicateurs traditionnels qui parlent avec les femmes qui portent les messages auprès de la communauté.
La star de la musique sénégalaise estime que le continent est arrivé à une étape où elle doit franchir un nouveau cap. « L’heure de l’Afrique a sonné et ça ne doit pas être des mots ou des prières. C’est à portée de main ».
Tract