(Tract) – La justice a ses bizarreries, estime le quotidien Le Témoin, lu par Tract, ce mardi : les deux étudiantes qui s’essayaient au volant avant de tuer un enfant de 2 ans n’ont eu droit qu’à une peine de 45 jours. Cette décision a été prise hier par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar dans l’affaire du garçon âgé de 2 ans qui a été mortellement fauché à la Médina. Auteure principale des faits, K. Diaw comparaissait pour homicide involontaire, conduite sans permis et défaut de maîtrise là où son coprévenue, F. Diallo, propriétaire du véhicule, est poursuivie pour abandon d’un véhicule à un tiers non titulaire d’un permis de conduire. Il ressort des faits discutés devant le prétoire que les deux étudiantes devaient rendre visite à une copine. K Diaw, qui n’avait pris que trois cours de conduite dans une auto-école, a demandé à F. Diallo de la laisser sortir du véhicule, histoire de vérifier si elle avait maîtrisé ses cours de conduite. Ce qu’elle a accepté. sur ces entrefaites, K. Diaw a appuyé sur l’accélérateur et a perdu le contrôle avant de heurter l’enfant qui était non loin de là. Ce dernier est décédé sur le coup car, selon les témoins, le choc était très violent. Devant le prétoire, elles n’ont pas nié les faits qui leurs sont reprochés et ont regretté leur acte avant de présenter leurs excuses. L’avocat de la partie civile avait réclamé 100 millions de francs CFA. Le parquet avait requis l’application de la loi. Les avocats de la défense avaient plaidé l’application bienveillante de la loi. Cependant, la condamnation à 45 jours des deux prévenues a provoqué l’indignation sur les réseaux sociaux. Certains pensent que le droit n’a pas été dit dans cette affaire. pour eux, la peine devait être plus sévère. Ils voulaient la peine de mort contre les deux pauvres étudiantes.
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