(Tract)- La solution « définitive » au coronavirus passera par un « vaccin efficace ». Tant que ce ne sera pas le cas, il faudra s’attendre à une troisième voire quatrième vague. L’alerte est lancée Dr Abdoulaye Bousso, directeur du Centre des opérations d’urgences sanitaires (COUS), invité de l’émission « Objection » de Sud fm, ce dimanche, 20 décembre, parcourut par Emédias.
Au Sénégal, devant la deuxième vague qui s’est amorcée au mois de novembre dernier, la difficulté réside dans la gestion des cas graves, a-t-il appuyé : « Aujourd’hui par exemple, nous avons eu 25 cas graves, lors de la première vague, nous étions à plus de 57 cas graves. Cela veut dire que nous n’avons pas encore atteint le pic de cas graves que nous avions » mais « la problématique, c’est essentiellement la gestion des cas graves. L’observation que nous avons c’est juste le retard de consultation. Nous avons, quand même, et ça je dois le reconnaître, des efforts à faire encore, dans la régulation, dans la coordination de pouvoir transférer assez rapidement les cas graves. Il y a des services de réanimation qui ont été allégés et qui avaient repris leurs activités normales. Aujourd’hui, nous sommes en train de réactiver l’ensemble de ces services de réanimation parce qu’il y a d’autres patients graves qui existent. Donc, il va falloir augmenter la capacité des lits réservés COVID. Ce qui nous permettra de pouvoir continuer à prendre en charge les autres patients aussi graves qui continuent à arriver tous les jours »
En termes de contaminations lors des 14 derniers jours, Dakar caracole en tête du top 5, avec 800 cas, devant Saint-Louis, Matam, Thiès et Diourbel. Mais, pour la 2e vague, l’activité est « plus virulente » au Nord, entre Saint-Louis et Matam, a-t-il précisé.
D’où son appel à la « tolérance zéro » contre le non-respect des gestes barrières. Car a-t-il dit : « il est important aujourd’hui que nous ressaisissions. Cette deuxième vague, elle est déjà difficile avec le nombre de décès même si elle n’a pas encore atteint la première mais il faut que nous fassions attention à ce que ça ne remonte pas puisque cela va être, après, très difficile à gérer. Si elle baisse, il faudra nous préparer à une troisième, une quatrième vague… Protégeons-nous, protégeons nos familles. Covid sera encore là tant que la situation mondiale ne sera pas maîtrisée ».
Toutefois, s’agissant des pourparlers avec le mouvement sportif et les acteurs culturels pour leur survie économique, Dr Bousso n’est pas contre une reprise à condition que les gestes barrières soient pris en compte.
(Tract)-