(Tract)- Pas moins de dix cas de Covid-19 ont été recensés à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB), dont des étudiants, l’administration etc. Devant cette situation, la direction a décidé de renforcer le télétravail et de faire tourner ses effectifs, afin de couper la chaîne de transmission, entre autres mesures prises.
« Les mesures qui ont été prises, c’est d’encourager l’enseignement à distance, de favoriser le télétravail pour les rencontres devant réunir plus de quatre personnes et d’organiser la rotation des agents lorsqu’ils sont plus de deux à partager le même espace de travail. Cela s’adresse au personnel administratif qui travaille à l’Université », détaille le recteur de l’UGB, Ousmane Thiaré, sur iRadio, minimisant l’impact sur les cours sur les mesures prises. « Il faut dire que toutes les UFR sont en train de finir l’année 2019-2020. Y a beaucoup d’UFR qui sont en train de faire des délibérations. Il y a des nouveaux bacheliers qui s’inscrivent mais leurs enseignements devraient démarrer au début du mois de février. Donc, je pense que cette note a été faite surtout par rapport à l’organisation du travail de l’administration. Sur le plan examen et cours, il n’y a pas d’impact ».
En face, la coordination des étudiants de l’UGB oppose son veto par rapport aux cours en ligne pour des problèmes « récurrents » liés à l’accès au wifi.
« Par rapport à la note du Recteur, nous saluons ses mesures et tous les efforts aujourd’hui que l’administration est en train de prendre pour éradiquer la maladie. Par rapport au télétravail, c’est une chose que nous encourageons. Mais nous avons des réserves par rapport aux enseignements en ligne. Aujourd’hui, les préalables ne sont pas respectés. Il y a de cela une semaine, la coordination avait eu à sortir une note pour faire état de problèmes. Parmi lesquels, on avait cité celui lié au wifi. Qu’on devrait régler très rapidement parce qu’on ne peut pas envisager de faire des cours en ligne alors qu’à l’UGB, le wifi cause un véritable problème. Les principes d’égalité et d’équité de tous les étudiants ne peuvent pas nous permettre d’accepter que ces cours en ligne se fassent pour certains alors que d’autres ne disposent pas de la connexion », lance Moustapha Diouf.
(Tract)