(Tract)- Les choses de n’ont pas tardé à se réaliser. Accusé de viol et menaces de mort, le député et leader de Pastef Les Patriotes, Ousmane Sonko, a tenu parole puisqu’il n’a pas déféré à la convocation de la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane.
L’opposant s’est expliqué sur cette affaire dans une déclaration faite face à la presse hier dimanche, brandissant son immunité parlementaire. Mais la procédure pour lever son immunité parlementaire ne devrait pas prendre beaucoup de temps, comme il l’a lui-même annoncé hier face à la presse. La majorité ne se gênerait certainement pas à boucler l’affaire en un temps record dès que le parquet saisira l’Assemblée nationale après avoir constaté le refus de déférer de Sonko.
D’ailleurs, selon nos confrères de Libération, la procédure pour la levée de l’immunité parlementaire de l’opposant sera lancée dès aujourd’hui lundi, 8 février.
Sonko, qui a nommément accusé le chef de l’État, Macky Sall d’être l’instigateur d’un complot ourdi contre sa personne, a exhibé son bulletin médical pour expliquer la fréquentation du salon de massage où il est accusé de viol par une des employées, Adji Sarr, une jeune femme de 21 ans.
« Cette confrontation peut commencer dès demain. Ce sera le dernier ou l’avant dernier combat », a-t-il déclaré, appelant ses militants à la mobilisation.
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