[Tract] – Me Abdoulaye Babou le dit tout haut. Pour l’avocat la procédure pour la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko n’est pas fondée si la plainte dans l’affaire Adji Sarr vise X.
Accusé de viols et de menaces de mort par la jeune masseuse Adji Sarr, le leader de «Pastef les Patriotes» pourrait voir la procédure visant à lever son immunité parlementaire par l’Assemblée Nationale, stoppée purement et simplement, selon cette relation de L’AS.
C’est ce que veut comprendre l’avocat Me Abdoulaye Babou qui estime que cette procédure ne se justifie plus. «Si c’est vrai que la plainte vise X, dans ce cas, personne n’a le droit de lever l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko. C’est uniquement parce que Ousmane Sonko, en tant que député du peuple, est incriminé dans cette affaire que la procédure visant à lever son immunité parlementaire a été enclenchée», a indiqué, dans les colonnes du journal L’AS l’ancien député de l’Alliance des Forces de Progrès (Afp).
«Il faut d’abord qu’il soit directement et personnellement accusé de quelque chose, et que le procureur de la République sollicite la levée de son immunité parlementaire par une demande à l’Assemblée nationale. Et même dans cas de figure, deux schémas sont possibles. Soit le dossier est orienté vers une enquête préliminaire, ou bien vers le flagrant délit. Maintenant s’il est vrai, comme nous l’avons appris avec les derniers développements dans cette affaire, que la plainte en question est déposée contre X, alors on ne peut lever l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko», a affirmé Me Babou.