(Tract)- Les jeux sont faits ! À l’issue d’une « discussion avec une très forte pression. » Selon des informations obtenues par Emedia.sn, même si l’accord n’est pas encore totalement formalisé, le Sénégalais Augustin Senghor devra se contenter d’une place de 1er vice-président de la Confédération africaine de football (CAF). « Il y a eu des discussions sur une proposition de programme et de management unifié mais rien n’est encore arrêté à ce stade », nous a confirmé une source qui a assisté à toutes les négociations de Rabat, au Maroc, ce week-end. Mais il ne faut guère s’y tromper : tel que c’est parti et annoncé dans la nuit d’hier par un confrère kenyan, Francis Gaitho, le protocole proposé dans la capitale marocaine passera comme lettre à la poste.
Car c’est finalement en coulisses que s’est décidé le sort de la direction de la CAF, au bon vouloir du président de la FIFA, le Suisse Gianni Infatino. Après sa balade improvisée dans plusieurs pays du continent, dont le Sénégal, le patron du football mondial est retourné chez lui pour tirer les ficelles.
ACCORD IMPOSÉ
Infantino a envoyé deux émissaires à Rabat, son assistant Mattias Grafström et le Congolais Véron Mosengo Omba qui était déjà venu à Praia en éclaireur lors de l’Assemblée générale de la Zone UFOA A. Le déplacement était loin d’être anodin pour ces deux hommes de main du président de la FIFA à une rencontre officiellement de campagne mais surtout convoquée par le très influent président de la fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, pour une médiation entre les trois candidats de l’Afrique de l’Ouest, Anouma, Senghor et Yahya.
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