[Tract] – Le 08 décembre 2017, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la Résolution A/RES/72/130, instituant le 16 mai comme Journée Internationale du Vivre-Ensemble en Paix.
Cette Résolution s’appuie sur la Charte des Nations Unies, l’acte constitutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Toutes ces institutions ont été mises en place aux lendemains de la deuxième guerre mondiale, dans le but :
– de préserver les générations futures du fléau de la guerre ;
– de promouvoir la culture de la paix dans le monde, en privilégiant la résolution des conflits par la négociation et la réconciliation ;
– de faire respecter les droits de l’homme, les libertés fondamentales, les valeurs du vivre-ensemble qui sont : l’acceptation des différences dans tous les domaines, la justice, l’entraide, la solidarité, l’égalité, la fraternité, la générosité, etc…
Le vivre-ensemble c’est aussi le respect des opinions, des croyances, de la culture de l’autre. Il s’étend également au respect et à la préservation du milieu naturel minéral, végétal et animal, d’où l’homme tire ses moyens de subsistance.
Le vivre-ensemble permet de lutter contre les injustices, l’intolérance, la haine raciale, le tribalisme et toutes les autres formes d’agressions, de rejet et de stigmatisation de l’autre, sources de conflits et de guerres à travers le monde.
Selon une étude menée à l’Université de Hambourg en Allemagne, intitulée « Recherche sur les causes de la guerre », publiée en décembre 2020, le continent africain est le plus touché par les conflits armés (29 au total), notamment les guerres civiles résultant de conflits intercommunautaires comme au Tigré en Ethiopie, ou dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun ; les guerres de religion, impliquant des rebelles Djihadistes tels que Boko-Haram au Nord du Nigéria, au Nord Cameroun, au Tchad et au Niger ; des conflits liés à la dévolution du pouvoir politique en Centrafrique, en Côte d’Ivoire, au Burkina-Faso, au Mali, entre autres. Ces conflits sont un échec du vivre-ensemble aux conséquences désastreuses sur le plan économique, social et politiques des pays concernés. Les méfaits de la guerre sont multiples, à savoir, d’importants dégâts matériels tels que la destruction des infrastructures et du tissu économique ; et des dégâts humains incommensurables, avec de nombreuses victimes collatérales, des millions de déplacés, des milliers blessés et de morts ; les abus et les exactions multiformes, qui instaurent la loi de la jungle, le règne de l’injustice et de l’arbitraire. Le vivre-ensemble apparait, de ce fait, comme une condition essentielle pour le développement des Etats, la paix sociale et le mieux-être des populations.
Caroline Meva est une retraitée de la Fonction Publique camerounaise. Passionnée de littérature et de philosophie, elle a publié le roman Les exilés de Douma (3 tomes en 2006, 2007 et 2014). Les Supplices de la chair, publié en 2019 aux Editions Le Lys Bleu, est son dernier fait littéraire dans lequel elle raconte l’histoire d’une femme qui a mené une vie entre luxure et sacrifices parfois inhumains, pour se sortir de la pauvreté endémique de son quartier Nkanè.
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