(Tract)- « C’est en voulant, coûte que coûte, que Linguère soit dotée d’une gynécologue que je me suis tapé une seconde épouse et qui se trouve être l’actuelle gynécologue de l’hôpital Maguette Lô ». L’affirmation est du directeur démissionnaire de l’hôpital Maguette Lô de Linguère, Abdou Sarr, selon emedias. Pour rappel, ce dernier a jeté le tablier suite à la mort de quatre bébés dans l’incendie à l’unité de néonatalogie.
Sur les conditions du mariage en question, il souligne, dans des propos repris par Source A, « qu’il y a trois gynécologues que j’avais rencontrés à Touba et que je tentais de démarcher. Les deux premiers, avec qui j’avais discuté, avaient décliné l’offre. S’agissant de mon épouse qui est l’actuelle gynécologue de l’hôpital », narre-t-il. Poursuivant, il ajoute : « pour la convaincre d’accepter de venir à Linguère, je lui avais promis, lors de nos pourparlers, qu’en plus du salaire, qui lui a été proposé à l’époque, je mettais sur la table le mariage entre nous. Tout ça, parce que je tenais, vaille que vaille, à ce que l’hôpital puisse disposer d’une gynécologue puisque les autres ne voulaient pas rallier le Djoloff ».
D’ailleurs, il prend à témoin l’ancien directeur des Ressources humaines du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Souka Ndella. Par ailleurs, d’après des sources du journal, quand l’accident s’est produit, Sarr était parti à Touba, auprès de sa première épouse, qui est dentiste de profession.
En attendant les résultats de l’enquête de la Gendarmerie, le collectif « Taxawu Djoloff » est dans tous ses états, jugeant « faramineuse » les indemnités du directeur démissionnaire. Celles-ci sont passées de 500 000 F CFA à 1 million F CFA.
Même si à l’époque, souligne la source, c’est le Conseil d’administration qui s’était réuni, en septembre 2020, délibérant sur la nécessité « impérieuse » de fixer les indemnités de l’ex-Dg à hauteur d’un million F CFA. Parmi les motivations relevées, il était « le seul agent de la structure à n’avoir jamais bénéficié d’indemnités ».
Concernant les émoluments de son épouse-gynécologue, sa rémunération est en deçà de celle proposée par le ministère de la Santé au gynécologue dernièrement affecté, à Kolda.
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