(Tract)- La capitale Dakaroise produit 130 tonnes de déchets plastiques par jour. L’annonce a été faite hier au cours d’un atelier de formation à l’intention des professionnels des médias spécialisés en environnement.
Selon le journal « L’AS », le Sénégal en général et la capitale en particulier produisent trop de déchets, surtout en plastique. Lors de cette rencontre organisée par l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI) et le Ministère de l’Environnement, dont le but était de renforcer la capacité des journalistes sur la contribution déterminée au niveau national (Cdn), mais aussi sur la croissance verte.
Le Sénégal fait face à un rythme d’urbanisation rapide, soutenu par une économie dynamique et concentrée en centre urbain où 65% du Pib est produit (55% à Dakar) poursuit la source. La population urbaine devrait accroître au moins de 2,5% chaque année et attendrait 62% en 2025. Cette croissance présente des enjeux nationaux quant à la capacité des gouvernements et collectivités à assurer le service public de base.
Pour faire face à cette situation, un projet de ville verte est mis en œuvre par GGGI qui est une organisation intergouvernementale créée par traité, et engagée à accompagner la promotion et le soutien à la croissance verte durable, sociale et inclusive les pays développés ainsi que ceux émergents.
Le projet impactera la qualité de vie des populations à Dakar, Thiès et Diourbel à travers une série d’interventions visant à améliorer l’efficience dans la chaîne de valeurs de la gestion des déchets. En plus des déchets plastiques qui décorent la capitale, il faut faire face à la pollution. Selon le directeur de l’environnement et des établissements classés, Baba Dramé, l’un des facteurs de pollution est l’embouteillage. « C’est une ville confinée et il y a trop de problèmes pendant les heures de pointe. Les vieilles voitures sont souvent, dans le contexte de notre pays, de grands polluants », souligne-t-il.
Avant d’ajouter que ce sont des véhicules qui polluent notre atmosphère ; donc la réflexion est de renouveler le parc automobile, de promouvoir le transport de masse avec le BRT, le Ter. «Je pense que si nous arrivons à mettre en application ces projets, on va réduire de façon substantielle les émissions de gaz à effet de serre qui proviennent du secteur du transport», dit-il.
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