FATOU KANDÉ SENGHOR, RÉALISATRICE DE WALABOK : « C’est un mélange de drame et d’humour subtil pour inviter à l’introspection »

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Emue, la réalisatrice, Fatou Kandé Senghor a fait savoir que « c’est le fruit d’un dur labeur. ‘Walabok’ ou ‘Comment va la jeunesse’ est une histoire contemporaine qui mélange drame et l’humour subtil pour inviter à l’introspection. C’est une série qui a pour sujet la jeunesse sénégalaise à travers le prisme de la culture hip-hop dans ces quartiers populeux », a-t-elle expliqué.

Pour le directeur du Grand Théâtre, Ansoumane Sané, cette série est un archivage public capable d’inciter l’opinion à sonder de son regard les cultures urbaines, leur approche sociétale, politique et économique.  

Présidant la cérémonie, le directeur de la DCI, Germain Coly a indiqué que la série constitue une économie énorme, une source d’emplois : «Au moment où dans nos pays se pose la problématique des contenus dans les médias et les réseaux sociaux, la série sénégalaise occupe sa place et continue à aller vers d’autres pays pour faire connaitre toute la culture que regorge notre pays». C’est pourquoi, il a demandé aux télés d’accompagner cette créativité. «Le ministre de la culture continuera d’avoir une oreille attentive pour ces créateurs à travers le mécanisme de financement que l’Etat a mis en place, le FOPICA. Le cinéma sénégalais connait aujourd’hui un dynamisme certain, nos réalisateurs nous donnent satisfaction tous les jours. Cette année, nous allons vers un FESPACO où le Sénégal est pays invité d’honneur, nous avons à présenter toute la créativité de notre pays dans ce grand rendez-vous du cinéma africain», a-t-il déclaré.  

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