Bise très « faramaréen » des danseurs de Waly Seck : Jamra va saisir la Brigade des mœurs et le procureur de la République

SENtract – Les « actes contre-nature », un baiser entre deux jeunes garçons danseurs de Waly Seck, devant le public le samedi 12 juin 2021 sur l’esplanade du Grand Théâtre avaient fini d’indigner les Sénégalais. Une bise très « faramaréen » qui ne fait pas la brise chez Jamra.

 

Mais ce qui est plus révoltant pour Jamra, c’est que les auteurs de ces faits répréhensibles, commis de surcroît en plein public, le samedi 12 juin 2021 sur l’esplanade du Grand Théâtre, se permettent à présent de PROFÉRER DES MENACES (vidéo jointe à la plainte de JAMRA) contre ceux qui n’ont que le tort de s’émouvoir de la dégradation extrême de nos bonnes mœurs, à l’actif de certains artistes et danseurs, qui se livrent publiquement à des actes contre-nature.

« Aux antipodes de la législation sénégalaise. Et des nobles valeurs que nous ont généreusement léguées nos vaillants ancêtres et les grandes figures religieuses qui reposent en terre sénégalaise. C’est à cette même période, en juillet 2019, que le lead-vocal de ce groupe, WALLY SECK, avait provoqué un tollé assourdissant dans l’opinion, et qui avait retenti jusque dans les Cités religieuses du pays, en étant le PREMIER et UNIQUE artiste sénégalais à arborer, lors de son concert au Boulevard Général De Gaulle, le fameux «tee-shirt arc-en-ciel», signe de reconnaissance et symbole de ralliement par excellence de la COMMUNAUTÉ LGBT MONDIALE. De surcroît, en pleine célébration des «Gay Pride», qui battaient alors leur plein dans plusieurs pays occidentaux, qui ont légalisé l’homosexualité », écrit Jamra dans un communiqué parcouru par le journal Le Témoin.

Au terme de sa concertation avec ses alliés du CDVM (Comité de défense des valeurs morales) de Ouztas Adama Mboup, et de l’ONG Daral Qurane wal Ikhsan de l’Imam Ratib El Hadji Aliou Dia, prévue ce mardi 22 juin 2021, JAMRA et ses alliés déposeront officiellement la PLAINTE, étayée de pièces à conviction, physiques et électroniques, à la Brigade des mœurs et auprès du Procureur de la République.

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