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Le Conseil d’Etat retire le Sénégal de la liste des pays «sûrs»…
Les Républiques du Sénégal, du Bénin et du Ghana ne feront désormais plus partie de la liste des pays d’immigration dits « sûrs ». Cette décision est motivée par l’engagement de la population, notamment les organisations islamiques, dans le combat contre les homosexuels et lesbiennes. Cette liste de 16 pays établie par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) est controversée car elle réduit les chances d’obtenir l’asile. En effet, avec l’entrée en vigueur de la loi asile-immigration fin 2019, les ressortissants de ces pays s’exposent à une procédure d’expulsion dès le rejet de leur demande d’asile en première instance, sans laisser de chance à un premier recours, indiquent nos confrères de 20minutes.fr. Plusieurs associations, notamment de défense des personnes LGBT, s’étaient alors tournées vers la plus haute juridiction administrative, après que l’Ofpra, chargé d’attribuer le statut de réfugié, a décidé le 5 novembre 2019 de ne pas modifier cette liste, inchangée depuis 2015. «La délibération du 5 novembre 2019 du conseil d’administration de l’Ofpra est annulée» et « les Républiques du Bénin, du Sénégal et du Ghana » doivent être retirées de cette liste, a tranché le Conseil d’Etat dans sa décision.
…Des risques liés à «l’orientation sexuelle» des ressortissants
Restons sur la décision du Conseil d’Etat dont la presse française évoque les risques liés à « l’orientation sexuelle » de ses ressortissants. Puisque les ressortissants de ces trois pays ne pourront donc plus faire l’objet de procédures accélérées pour leurs demandes d’asile, autre conséquence du placement d’un pays sur la liste. Concernant le Sénégal et le Ghana, ce sont les risques liés à «l’orientation sexuelle» de leurs ressortissants qui ont motivé la décision. «Compte tenu de l’existence de dispositions législatives pénalisant les relations homosexuelles au Sénégal et au Ghana et de la persistance de comportements, encouragés, favorisés ou simplement tolérés par les autorités de ces pays, conduisant à ce que des personnes puissent effectivement craindre d’y être exposées à de tels risques, l’Ofpra ne pouvait, sans commettre d’erreur d’appréciation, tenir ces Etats pour des pays d’origine sûrs dans l’examen des demandes présentées par leurs ressortissants», peut-on lire dans le texte.
Affrontements entre gendarmes et populations à Tessékré
Le village d’Amali situé dans la commune de Téssékré dans le département de Linguère a été hier le théâtre de violents affrontements entre des gendarmes de la brigade de Yang-Yang et une frange des populations de la localité. Des sources de Seneweb révèlent que tout est parti d’une patrouille de routine effectuée par les hommes en bleu au marché hebdomadaire d’Amali. Les forces de l’ordre ont interpellé deux jeunes dames pour défaut de pièces d’identité. Après plusieurs heures passées à bord du pick-up des gendarmes, leurs parents ont sollicité leur libération. C’est sur ces entrefaites que les hostilités ont démarré. Et les deux parties se sont violemment affrontées. Saykel Sow a été grièvement blessé et évacué au centre de santé de Dahra. On apprend aussi qu’un gendarme est légèrement blessé.Le chef de village de Beli Kodiolé Seydi, Asset Ba et son neveu Arona Omar Ba ont été arrêtés et placés en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Yang-Yang.
Les Douaniers de Thiès saisissent 15 T de sachets en plastique
Cette importante saisie de marchandises et de médicaments par les douaniers n’est pas une surprise. Le dispositif mis en place par les gabelous ne pouvait que donner ce résultat. La Douane a engagé d’intenses opérations de bouclage des couloirs et réseaux de trafics. Ce qui a permis au Groupement polyvalent de Recherche et de Répression de la fraude de Thiès (GPR) de mettre la main sur 15 tonnes de sachets en plastique. Selon un communiqué du bureau des relations publiques et de la communication de la Douane, l’opération s’est déroulée au marché central de Mbour jeudi passé après d’intenses investigations menées par le GPR, dans le cadre de la lutte contre l’importation de sachets en plastique. Ces actions entrent dans le cadre de la mise en œuvre du concept de Douane verte et participent à la protection de l’environnement, indique la même source. Outre les sachets plastiques, une grosse quantité de piles électriques de type Hellesens falsifiées et des insecticides de provenance douteuse ont été saisis lors de l’opération de Mbour. A rappeler que le GPR avait saisi 62 tonnes de sachets en plastique entre avril et juin.
Une importante quantité de médicaments saisis à Ngouye
Restons avec les douaniers pour dire que les agents de la brigade mobile de Nioro du Rip ont saisi également dans la seconde quinzaine du mois de juin une importante quantité de faux médicaments à Ngouye, une localité située dans le département de Birkelane. Il s’agit d’antalgiques, d’antibiotiques et d’aphrodisiaques. La valeur totale de la marchandise et du moyen de transport est estimée à 46 millions de francs CFA. A souligner que cette saisie porte à près de 2,100 milliards de francs CFA la valeur totale de médicaments saisis entre mai et juin 2021. La Douane appelle à l’accentuation de la sensibilisation à l’endroit des populations sur les dangers liés aux faux médicaments et aux sachets plastiques. En tout cas, les douaniers restent plus que déterminés à combattre ces fléaux néfastes à la santé physique et mentale des populations ainsi qu’à l’environnement.
Apaisement du climat social
La presse joue un rôle important dans la régulation du climat social. Consciente de cela, la présidente du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Innocence Ntap Ndiaye, a lancé un appel aux journalistes afin qu’ils contribuent à apaiser le climat social aussi bien dans les entreprises que dans la vie politico-sociale. Elle a fait la déclaration lors d’un séminaire organisé au profit des journalistes membres du réseau du dialogue social. Mme Ndiaye a soutenu que la presse a été déterminante durant les émeutes du mois de mars pour l’apaisement du climat. Le thème de cette session de formation des journalistes sur le dialogue social est : «La gestion des crises et la prévention des conflits pour la consolidation d’une culture du dialogue et de la concertation». Il s’agit de capacitation des hommes de médias en dialogue afin qu’ils soient des artisans de la paix. Allant dans le même sens, le représentant du BIT, Dramane Haïdara, par ailleurs directeur de l’Equipe d’appui technique au travail décent de l’OIT, estime que la profession de journalisme que certains qualifient légitimement de quatrième pouvoir est une composante clé de la gouvernance des Etats modernes. Pour lui, la vitalité d’une démocratie se mesure, entre autres, par la vitalité de sa presse. Il en est ainsi parce que les médias alimentent par leurs contributions toutes les dynamiques politiques, économiques et sociales, dit-il. Cependant, relève M. Haidara, la presse a la capacité d’alimenter les conflits tant dans le sens de l’apaisement que dans le sens de l’aggravation.
Escroquerie au visa : Jules gruge 3,5 millions à Saliou
Jules. X. F. B se repose à la citadelle du silence pour escroquerie au visa portant sur 03,5 millions francs au préjudice de Saliou. Ce dernier, selon nos sources, a vu une publication, via Facebook d’une société dénommée «Pyramide voyage international», facilitatrice pour l’obtention de visa Schengen. Et Saliou est tombé dans le piège. Il entre en contact avec Jules pour faire voyager son jeune frère Babacar. Les deux parties s’accordent sur 03,5 millions francs CFA qui seront versés par tranches. Dans un premier temps, Saliou a versé 840 mille francs pour le voyage en Gambie. Arrivé en Gambie, les problèmes commencent. Car Jules lui a délivré de faux billets d’avions et de faux titres de séjour. Sentant que les carottes sont cuites, Jules quitte la Gambie pour rentrer au Sénégal pour sauver sa tête. Ses victimes qui ont eu écho de son retour au Sénégal, ont rebroussé chemin pour porter plainte à la Police de Grand Yoff. Entendu par les limiers, Jules X. F. B reconnaît les faits. Avant de présenter ses excuses. Placé en garde à vue, il sera finalement déféré au parquet pour escroquerie au visa.
Le message Serigne Mountakha à Président Barrow
Une délégation du Khalife général des mourides conduite par Serigne Isakha Bachir Mbacké a été reçue hier par le Président Adama Barrow au Palais de la République. Frère et envoyé spécial de Serigne Mountakha Mbacké, il a transmis les messages de convivialité et de paix du Khalife général des mourides au Président Barrow et au peuple gambien. Un communiqué de la Présidence gambienne renseigne que Serigne Isakha Bachir Mbacké séjourne en Gambie pour rencontrer aussi la communauté mouride en Gambie et des chefs religieux. Il a été accompagné au palais par Mamadou Tangara, ministre des Affaires Etrangères et l’ambassadeur du Sénégal en Gambie, Basirou Sène.
Le traitement du paludisme
L’unité post marketing de surveillance a réalisé une étude pour vérifier la qualité des médicaments utilisés dans le traitement du paludisme. Les résultats de l’étude présentés hier au cours d’un atelier révèlent que 98% de ces produits sont efficaces, de qualité et sans danger. C’est donc la sécurité du patient qui est assurée et également une confiance pour les professionnels de santé pour réduire la morbidité et la mortalité liées au paludisme, a soutenu Cheikh Sadibou Camara président de l’unité post marketing surveillance (Pms). A l’en croire, les prélèvements ont été effectués dans les 6 régions où il y a plus de risques de trouver des médicaments de qualité inférieure. Il s’agit de Dakar, Kolda, Tambacounda, Diourbel, Kaolack et Ziguinchor. Selon Dr Camara, l’étude a été effectuée au mois de décembre sur 12 jours, et il s’en est suivi le contrôle qualité au niveau du laboratoire nationale. Après cette étude, la pharmacie nationale d’approvisionnement va tendre vers l’élargissement du contrôle qualité avec d’autres catégories thérapeutiques, notamment les antibiotiques, les anticancéreux entre autres.
164 nouveaux cas de covid-19
Depuis quelques jours, on assiste à la montée en flèche de la courbe de la contamination au covid-19, dans l’indifférence totale des populations et autorités. Sur les 2210 tests réalisés hier, 164 cas sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 7,42 %. Parmi ces nouveaux cas positifs, on dénombre 64 cas contacts et 100 cas communautaires. Ces derniers sont recensés pour la majorité, dans la région de Dakar avec 84 cas, 04 cas à Louga, 04 cas à Podor, 03 cas à Thiès, 02 cas à Mbour, 02 cas à Saly, 02 cas à Diourbel, 02 cas à Kaolack, 02 cas à Matam et 01 cas Ziguinchor. Deux cas de décès sont déplorés. Cependant, le ministère de la Santé annonce la guérison de 67 patients. Les cas graves en réanimation sont au nombre de onze. A ce jour, le Sénégal a enregistré 43 427 cas positifs dont 41 554 guéris, 1 170 décès, 702 sous traitement. Quant à la vaccination, 536 916 personnes ont reçu au moins une injection.
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