SENtract- Voici l’œil du Témoin de ce mardi 10 août :
KEEMTAAN GI – HURLUBERLUS
La Covid-19 ne semble pas affecter l’économie de ce charmant pays. Malgré nos morts et les cas graves qui augmentent, la vie suit son chemin. Plutôt que de toussoter, l’économie semble carburer à plein gaz. La preuve ? Dix milliards de francs CFA seront mobilisés chaque année pendant trois ans pour la confection de tenues scolaires. Il faudra bien que nos lycéennes et collégiennes soient moins aguichantes envers leurs malheureux professeurs avec leurs robes, jupes et autres pantalons qui ne cachent presque rien. Mais voilà, cette générosité de l’Etat vis à vis de nos tailleurs serait plus appréciée si l’école se portait mieux. Si on nous avait débarrassés par exemple de ces abris provisoires qui pullulent. Mais notre propos est ailleurs. Il porte toujours sur cet ennemi invisible qui nous empêche de vivre comme on le voudrait. Pendant que nos vaillants médecins sont au front, luttant pour sauver des vies et que l’Etat dépense des milliards en vaccins afin de nous débarrasser vite de ce satané virus, pendant donc que tous ces efforts sont consentis, il y a des médias qui se permettent de venir tout piétiner. En quoi faisant ? Plutôt que d’inviter sur leurs plateaux des personnes rompues à la tâche, font appel à des hurluberlus que la presse a elle-même fabriqués et qui, au plan des idées, ne disent que des âneries. N’importe quel ignare peut ainsi se présenter dans une télévision et débiter des stupidités visant à faire douter de l’efficacité d’un vaccin comme s’il était sorti d’une école de médecine. Ils se disent activistes, ne font prévaloir aucune compétence, si ce n’est produire les mêmes sottises et sur n’importe quoi notamment sur des choses dans lesquelles ils n’ont aucune connaissance. Le Covid-19 est devenu un problème de santé publique à tel point qu’il devient urgent d’éloigner ces guignols de l’espace audiovisuel. Des guignols qui, au plan des idées (mais au fait, ont-ils seulement des idées, ces crétins ?), ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Des guignols qui constituent pour la masse et pour euxmêmes un véritable danger, hélas !
KACCOOR BI
LE PRÉSIDENT DE L’UMS, OUSMANE CHIMÈRE DIOUF, EN DEUIL
A peine élu samedi nouveau président de l’Union des magistrats du Sénégal, Ousmane Chimère Diouf est frappé par un deuil. Le magistrat a perdu sa tante maternelle Ndèye Marie Diouf qui vivait à Rufisque. Cette dernière était la sœur de son oncle et homonyme, un magistrat émérite Chimère Malick Diouf décédé en janvier 2018. Depuis la disparition de ce dernier, le président Ousmane Chimère Diouf continuait à soutenir ses tantes maternelles comme le faisait son oncle Chimère Malick Diouf. Un témoignage de reconnaissance a d’ailleurs été fait par un ami de son défunt homonyme lors de la levée du corps de la tante du président de l’UMS. Badjène Ndeye Marie Diouf a été enterrée le dimanche au cimetière rufisquois de Thiawlène. La rédaction du Témoin présente au président de l’UMS ses sincères condoléances.
TAMXARIT FÊTÉE MERCREDI 18 AOÛT
La Tamxarit, fête du nouvel an musulman, sera célébrée ce mercredi 18 août 2021 sur l’étendue du territoire national selon la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire à travers son comité de pilotage transitoire qui s’est réuni hier lundi 9 août 2021 pour scruter le croissant lunaire. A l’en croire, le croissant lunaire a été observé hier un peu partout sur le territoire national. Donc la fête de la Tamxarit ou du couscous sera fêté le mercredi 18 août prochain. A vos bœufs et à vos poulets !
MEURTRE D’UNE FILLETTE DE 4 ANS A ZIGUINCHOR EN 2020 LE MEURTRIER APPRÉHENDÉ PLUS D’UN AN PLUS TARD
Plus d’un an après le meurtre barbare de M.B. une fillette de 4 ans retrouvée morte dans les buissons aux alentours de la maison familiale à Kantène (Ziguinchor), la gendarmerie a mis la main sur le présumé meurtrier. Selon un communiqué de la maréchaussée, l’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie de Ziguinchor en mai 2020, avait été confiée à la Brigade de Recherches (Br) de la Légion, sur instructions du procureur de la République. Le 06 août 2021, suite à l’exploitation d’informations sûres et coordonnées, la Brigade de recherches de Ziguinchor a suivi les traces d’un individu suspect qui vit en location à Kandialang, quartier périphérique de la ville de Ziguinchor. Le même jour, un transport effectué à Boutoute a permis d’interpeller l’individu surnommé N’gh. Thda, originaire de la Guinée Bissau et né à Goudoump. Venu s’installer à Ziguinchor pour poursuivre ses études secondaires en 2010, il a commencé à fréquenter l’église évangélique « le vainqueur » de la localité en 2017. N’gh. Thda a reconnu les faits. Il soutient qu’il serait possédé par des esprits. Selon ses aveux, il a commencé ses sévices sur des animaux qu’il volait avant que « les esprits ne lui demandent des sacrifices humains ». L’auteur est poursuivi pour enlèvement et assassinat. Il sera déféré au parquet de Ziguinchor, conformément à la procédure judiciaire. Pour rappel, le meurtre avait eu lieu le 13 janvier aux environs de 18 heures. Le présumé assassin avait choisi la maison au hasard et demandé d’abord à l’enfant de lui donner de l’eau à boire. Il l’avait plus tard tué dans des conditions atroces.
COVID-19 13 DÉCÈS ENREGISTRÉS CE DIMANCHE
Sur 3221 tests réalisés, 433 sont revenus positifs au coronavirus soit un taux de positivité de 13,44 %. Il s’agit de 36 contacts suivis et 397 cas issus de la transmission communautaire. Par ailleurs, 538 patients ont été testés négatifs et déclarés guéris. 70 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. 13 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés ce dimanche. A ce jour, le Sénégal compte 68012 cas déclarés positifs dont 51071 guéris, 1495 décès et 15445 sous traitement.
COVID-19 LES FEMMES ENCEINTES DÉSORMAIS VACCINÉES
Restons avec la pandémie de Covid-19 pour dire que, désormais, les femmes enceintes font désormais partie de la cible de vaccination. La direction de la Prévention du ministère de la Santé et de l’Action sociale informe en effet que les précautions prises chez les femmes enceintes, en début de campagne de vaccination, sont actuellement levées. La vaccination contre le Covid-19 chez les femmes enceintes est désormais indiquée. « Nous avons des cas graves chez les femmes en état de grossesses », a déclaré lundi Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, Directrice de la Santé publique, lors du point quotidien consacré à l’évolution de la pandémie de Covid-19 au Sénégal. Elle a ajouté, dans la foulée, que « des cas de Covid19 et des décès liés à cette maladie ont été enregistrés chez les enfants ». Selon elle, « la situation reste encore grave, parce que nous sommes à 70 cas graves en réanimation nécessitant de l’oxygène, qui est un produit partout recherché ». Et, malgré les « gros efforts » consentis par le Sénégal en matière de mise à disposition d’oxygène pour les patients atteints de Covid-19, notre pays compte encore « beaucoup de cas graves », au regard du nombre de nouveaux décès, dont 7 ont été enregistrés ces dernières 24 heures. Par ailleurs, la direction de la Prévention tient également à préciser que les anciens malades guéris de la Covid-19 de même que les femmes allaitantes ont été et font toujours partie de la cible à vacciner. Pour l’ensemble de ces cibles, les vaccins seront administrés conformément au calendrier vaccinal préconisé dans le guide opérationnel du programme.
COVID-19 UNE RÉSIDENCE SURVEILLÉE EXIGÉE POUR HISSÈNE HABRÉ
Le cri du cœur de l’épouse de l’ancien président du Tchad, Hissène Habré, pour le placement en résidence surveillée de son époux est soutenu par trois organisations des droits de l’homme (Afrikajom Center, Raddho et Forum du Justiciable). Ces dernières ont été saisies par la famille de M. Hissein Habré, ancien Président du Tchad, jugé en 2016 par les CAE et incarcéré à la Prison du Cap Manuel depuis Juin 2013 sur la nécessité de revoir la situation de l’ancien homme fort de Ndjamena dans ce contexte de pandémie qui menace particulièrement les personnes âgées. Au début de la pandémie à Covid 19, le président Hissein Habré avait été placé le 7 avril 2020 en résidence surveillée pour 60 jours à cause des risques pour sa santé et de son âge avancé. Avec la recrudescence de la pandémie marquée par l’arrivée du variant Delta, plus contagieux et beaucoup plus dangereux, rien ne devrait s’opposer à des mesures humanitaires en faveur de l’ancien président du Tchad. « Nos organisations rappellent que M. Hissein Habré garde intact son droit à la vie et à la santé. Par conséquent, en raison de la gravité de la pandémie actuelle et compte tenu de la détérioration de sa santé et de son âge avancé, l’Etat du Sénégal doit prendre les mesures idoines. Face à cette situation, nos organisations : Rappellent la nécessité de respecter le droit à la vie et à la santé de M. Hissein Habré ; Demandent qu’une attention particulière soit portée, compte tenu de son âge, à la santé de M. Habré ; Appellent, pour des raisons humanitaires et sanitaires à un allégement des conditions de détention de Hissein Habré » soulignent les trois organisations.
Sentract