Cette affaire qui a trait à la vente de boisson alcoolisée est une illustration flagrante de l’existence en toute clandestinité, des nombreux débits de boissons que l’on retrouve un peu partout dans la capitale dakaroise, notamment à Grand-Yoff où l’alcool coule à flot.
Dans les faits, la police a effectué une descente inopinée dans un débit de boisson clandestin. Sur place F. Diatta sera arrêté en compagnie de D. Ba et incriminé par les limiers pour défaut d’autorisation de vente de boisson alcoolisée. Sur le Pv interrogatoire des enquêteurs, il ressort que du vin de palme a été retrouvé sur les lieux et s’offrait au prix de 300 FCFA la tasse.
Face au juge, le mis en cause, F. Diatta, natif de Ziguinchor a nié les accusations en bloc.
« Je ne vends pas d’alcool. Les policiers m’ont trouvé dans une maison familiale où il y a des locataires. C’est une propriété de mon père », a-t-il soutenu devant le juge qui lui oppose les propos de D. Ba absent au jugement, mais lesquels renseignent clairement sur son activité de vente de boisson alcoolisée.
« D. Ba a dit que le jour des faits, il s’est rendu au Bar et c’est toi-même qui lui as vendu le vin à 300 FCFA la tasse. On dit également que tu vendais l’alcool à des enfants. Un mineur a été arrêté au même moment que toi. Il a expliqué aux policiers que c’est toi qui lui a vendu le vin », lui rappelle le magistrat mais l’accusé campe sur sa position.
« C’est n’est pas un bar, c’est une maison. La police m’a arrêté parce que j’étais le responsable de la maison. Je suis l’ainé de la famille. Je suis agent de sécurité je ne suis pas vendeur d’alcool », a-t-il dit contre vents et marées.
À la question du procureur de savoir quand est-ce qu’il a commencé à s’activer dans la vente de boissons alcoolisés, F. Diatta demeure dans le déni.
« Je ne suis pas vendeur et je vous l’ai dit », a-t-il confié amenant le parquet à demander une application de la loi pénale.
Pour la défense du mis en cause, F. Diatta, ses conseils ont fondé leurs arguments sur l’absence de preuve concrète et expliquent que leur client a été trouvé avec ses amis dans une ambiance familiale.
« Quand la police est arrivée sur les lieux, elle a demandé mais tout le monde s’est tu, F. Diatta en tant que responsable de la famille a répondu de cette charge. Il est agent de sécurité, il travaille et n’a pas le temps de verser dans la vente de boisson alcoolisée. Ce qui est constant dans cette affaire, c’est qu’on a aucune preuve de ce qu’on lui reproche », ont expliqué les avocats de la défense.
Ils ont plaidé pour la relaxe pure et simple de leur client.
L’affaire a été mise en délibéré au vendredi 17 septembre prochain.
Dans les faits, la police a effectué une descente inopinée dans un débit de boisson clandestin. Sur place F. Diatta sera arrêté en compagnie de D. Ba et incriminé par les limiers pour défaut d’autorisation de vente de boisson alcoolisée. Sur le Pv interrogatoire des enquêteurs, il ressort que du vin de palme a été retrouvé sur les lieux et s’offrait au prix de 300 FCFA la tasse.
Face au juge, le mis en cause, F. Diatta, natif de Ziguinchor a nié les accusations en bloc.
« Je ne vends pas d’alcool. Les policiers m’ont trouvé dans une maison familiale où il y a des locataires. C’est une propriété de mon père », a-t-il soutenu devant le juge qui lui oppose les propos de D. Ba absent au jugement, mais lesquels renseignent clairement sur son activité de vente de boisson alcoolisée.
« D. Ba a dit que le jour des faits, il s’est rendu au Bar et c’est toi-même qui lui as vendu le vin à 300 FCFA la tasse. On dit également que tu vendais l’alcool à des enfants. Un mineur a été arrêté au même moment que toi. Il a expliqué aux policiers que c’est toi qui lui a vendu le vin », lui rappelle le magistrat mais l’accusé campe sur sa position.
« C’est n’est pas un bar, c’est une maison. La police m’a arrêté parce que j’étais le responsable de la maison. Je suis l’ainé de la famille. Je suis agent de sécurité je ne suis pas vendeur d’alcool », a-t-il dit contre vents et marées.
À la question du procureur de savoir quand est-ce qu’il a commencé à s’activer dans la vente de boissons alcoolisés, F. Diatta demeure dans le déni.
« Je ne suis pas vendeur et je vous l’ai dit », a-t-il confié amenant le parquet à demander une application de la loi pénale.
Pour la défense du mis en cause, F. Diatta, ses conseils ont fondé leurs arguments sur l’absence de preuve concrète et expliquent que leur client a été trouvé avec ses amis dans une ambiance familiale.
« Quand la police est arrivée sur les lieux, elle a demandé mais tout le monde s’est tu, F. Diatta en tant que responsable de la famille a répondu de cette charge. Il est agent de sécurité, il travaille et n’a pas le temps de verser dans la vente de boisson alcoolisée. Ce qui est constant dans cette affaire, c’est qu’on a aucune preuve de ce qu’on lui reproche », ont expliqué les avocats de la défense.
Ils ont plaidé pour la relaxe pure et simple de leur client.
L’affaire a été mise en délibéré au vendredi 17 septembre prochain.