REGIS BOGAERT, COACH ADJOINT EQUIPE A : « La force avec Aliou, c’est de bâtir un groupe plus compétitif »

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(Sentract)– Le sélectionneur adjoint Régis Bogaert faisait à la presse après le match Sénégal Congo, soldé par la victoire des « Lions » par 2-0. Il satisfait de la presse de ses joueurs. « On avait la volonté de jouer un match engagé surtout avec le Congo et à partir de la de rendre le match difficile. On est content parce que les garçons ont réagi après le Togo qui était joué dans des conditions extrêmement difficiles. Mais on est content de la manière dont les joueurs ont joué de manière collective. On dit souvent que le Sénégal joue bien au ballon » fait-il savoir.

Avant de reconnaitre des failles dans le rythme du jeu. « On sent que dès qu’on baisse un peu le rythme, le Congo revient très vite dans le match. Et comme Paul l’a noté, ils ont peut-être moins d’expérience que nous. Quand on a senti qu’il y avait un danger derrière, on s’est permis de rallonger un peu. Et en plus on a des garçons qui à chaque qu’on rallonge un peu qui ont bataillé à la retombée. Même quand on remettait un peu le ballon un peu plus loin, il n’était pas systématiquement perdu. Ça c’est important » a-t-il déclaré.

A l’en croire, on ne peut pas avoir l’ambition de disputer de grandes compétitions si on n’a pas l’effectif de qualité. « Et si je parle de ça, c’est forcément de concurrence. Je pense que la force avec Aliou, c’est de bâtir un groupe plus compétitif et qui vit le mieux possible. Je pense que les deux ambitions sont importantes. Il faut qu’on soit compétitif. Ce soir, à un certain moment du match, notamment à la fin de la partie, il y avait quelques joueurs importants qui n’étaient pas sur le terrain. C’est une de nos ambitions. Quand on part à la Coupe d’Afrique et Dieu qu’on part avec la volonté d’y revenir le plus tardivement possible. On part pour une quarantaine de jours avec un groupe. Donc, il faut apprendre à bien vivre ensemble ».

Il tire un  bilan positif lors de ces éliminatoires. Car le  coach Cissé avait demandé aux joueurs avant de partir dans une compétition comme la Can ou on sait qu’à partir des huitième, « il faut impérativement gagner pour rester, il voulait qu’on fasse le maximum de points. Donc dans sa tête, 3 X 6, mais on n’a pas fait 3 X6 . Ce soir on est à 16. Ce qui était important pour nous, c’est qu’ on le sait on a des très bon joueurs qui jouent dans le haut niveau avec des cultures différentes. Le plus grand travail de Aliou Cissé c’est de réussir à ce que ces grands joueurs arrivent à se remettre dans la mentalité africaine et avoir cette volonté de jouer et qu’ils soient cohérent en Afrique. Si demain, on était dans un jeu de possession, moi qui suis depuis plus de 10 ans en Afrique, l’une des choses en Afrique est pour gagner, il faut progresser dans le jeu et être un peu verticalité. On a des joueurs qui n’ont pas forcément cette culture-là dans leur club ou ils jouent. Et comme dit Paul, on a trois à quatre jours pour leur dire qu’on va joué comme ça » explique le coach adjoint qui assuré l’intérim de Aliou Cissé qui écope de deux cartons jaunes, synonyme de rouge.

Selon, lui, parfois, il y a des joueurs qui nous disent qu’ en club, on ne joue pas comme ça. « C’est l’une des grandes difficultés. C’est l’une des raisons qu’on a que cette équipe gagne en expérience et aille dans des compétitions. On n’a pas été en Russie pour rien ou jouer la Coupe du monde. On arrive dans une autre compétition, on sait qu’on fait partie des  gens qui ont droit à de l’ambition. En termes de qualité de jeu et en qualité de vie du groupe, c’est peut-être le moment ».

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