SURPRIS DE NE PAS VOIR « LES RESTES DE SENGHOR ET SA FAMILLE » : « Joal n’attend plus, Joal réclame », le nouveau slogan du Cercle

Sentract – Juste après la messe de requiem en mémoire du défunt Léopold Sedar Senghor, les membres du Cercle culturel et quelques notables des villages du royaume d’enfance du poète, se sont retrouvés à Mbin Diogoye, sous le gros baobab de la maison paternelle de Senghor.

Ces deniers qui se disent toujours déçus de pas voir les restes du président poète et sa famille, avaient comme slogan « Joal attend ». Mais aujourd’hui le maître mot est Joal n’attend plus, « Joal demande, Joal exige que le corps de Senghor soit rendu, pour se reposer au cimetière de Joal comme il l’avait souhaité », déclare le président d’honneur du Cercle culturel Léopold Sedar Senghor, Gabriel Diam.

Selon lui, Senghor est un fils de Joal, il restera toujours dans leur cœur. Il demande à la communauté de rester déterminée face aux personnes muent par d’autres intérêts qui refusent ce transfèrement.

« Certain mouvements qui sont contre le projet pour le transfert ont tout fait pour mettre un certain lobby. Mais nous sommes encore plus déterminés à tout faire pour que Senghor vienne à Joal. Il y a toujours des personnes qui veulent combattre pour combattre ou qui veulent combattre seulement pour être dans l’opposition. Peut-être il y a des intérêts derrière nous ne pouvons pas le savoir, mais nous savons qu’il y’a des hommes tapis dans l’ombre mués par d’autres intérêts qui souhaitent pas le transfert des restes à ici Joal » ajoute-t-il.

Prenant la parole, l’actuel president du CCLSS, Michel Diouf a fait savoir que la messe de requiem est un évènement traditionnel dans leur calendrier annuel. Et c’est 4 évènements qui ponctuent la vie du CCLSS. Il s’agit la naissance de Senghor le 9 octobre, également, il y’a une marche silencieuse vers le cimetière, organisée le 20 date de son décès… « Nous formulons une messe de requiem chez lui, en janvier nous organisons le fameux drapeau du royaume d’enfance. Et en juin, nous organisons – ce sera tous les deux ans – le Salma d’or, une distinction pour ceux qui ont œuvré pour la mémoire de Senghor » fait-il savoir.

Et de préciser : « nous avons l’habitude d’organisé cette messe chaque le 20, mais cette année le 20 tombant un jour de travail, nous avons essayé e la ramener le samedi pour permettre les gens participer ». Avant de noter qu’ils restent dans cette optique de faire en sorte que le corps soit « rapatrié » à Joal.

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