SENTract – C’est le professeur Bakary Sambe, le Directeur de Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies (Dakar, Niamey) qui lance l’alerte sur sa page Facebook.
Selon l’éminent professeur, Fondateur de l’Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique et enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal), dans un village du Sénégal dans la région de Thiès, à Pout Dagne pas loin de Dakar, des Sénégalais jugés inférieurs, parce que griots, sont bannis du cimetière.
« Alors même qu’ils proposent une solution plus qu’acceptable de faire cimetière à part, on leur dénie le droit de sépulture dans le périmètre du village arguant qu’ils en souilleraient la terre et porteraient malheur », écrit, fait noter Le Témoin, le spécialiste en stratégies endogènes, dynamiques transfrontalières et l’expérimentation des approches agiles en zone de crise.
«J’interpelle les plus hautes autorités de notre pays ainsi que toutes les organisations de défense des droits humains sur cette violation grave et inacceptable des droits fondamentaux. Malheureusement ce n’est que la partie visible de l’iceberg de croyances et de stigmatisation bien ancrées dans la société sénégalaise», se désole-t-il.