SENtract – Établis aux Maristes, ces délinquants s’activaient dans des faits d’escroquerie en bande organisée sur les réseaux sociaux. Ils créaient des comptes Facebook avec des photos de profils de filles pour le moins aguicheuses – généralement asiatiques et européennes – et des comptes Google à l’aide de fausses identités pour s’adonner à leur activité délictuelle dénommée « Online Business ».
Formés par leurs voisins de chambre et en relation avec des compatriotes restés au Nigeria qu’ils dénomment « boss » et à qui ils transfèrent une partie de l’argent grugé, ces malfrats engrangeaient le maximum d’amis à travers le réseau social et proposaient ainsi des relations amoureuses où se faisaient passer pour une femme souffrant d’une maladie nécessitant une évacuation à l’étranger. Une fois les victimes ferrées, ils leur font faire des transferts d’argent en leur faveur pour des soins médicaux ou par amour.
Un modus operandi qui nécessitait le concours de complices ou de compatriotes basés dans les pays asiatiques pour recevoir les transferts. Ces complices renvoyaient via Western Union ou Money-Gram dans leur pays d’origine.
La Division spéciale de cybersécurité (DSC) qui a opéré une surveillance intelligente en infiltrant le réseau a procédé donc, jeudi 3 mars, à l’arrestation de 20 ressortissants Nigérians qui sont rapidement passés aux aveux. Ils sont poursuivis pour escroquerie en ligne en bande organisée, usurpation d’identité numérique, blanchiment de capitaux et complicité.
Source : lavoixplus.com