SENtract – Les organisations de défense des droits humains réclament justice pour les victimes des manifestations de mars 2021 lors de l’arrestation d’Ousmane Sonko accusé de viol par Adji Sarr.
La Raddho et la section sénégalaise d’Amnesty International estiment qu’il n’y a plus de temps à perdre et que la justice doit faire son travail en toute indépendance et rapidement pour établir les faits et les responsabilités et juger les éléments des forces de défense et de sécurité qui se sont rendus coupables d’utilisation excessive de la force et d’homicides illégaux. 14 personnes ont perdu la vie à Dakar, Bignona et à Diaobé.
Parmi ces victimes, ajoute la même source, 12 victimes dont adolescents âgés de 12, 16 et 17 ans ont été tuées par balles par les forces de défense et de sécurité, fait noter L’AS. Près de 590 manifestants ont également été blessés pendant ces 5 jours de violence.
Pourtant, le gouvernement avait annoncé lors d’une conférence de presse, l’ouverture d’une commission d’enquête. Mais depuis lors, les choses sont au point mort.
Pour ces défenseurs des droits humains, l’impunité doit cesser ainsi que l’usage excessif de la force et d’armes létales.