Suspension de la «Sen TV» et de la «Zik Fm» pour 72h
Le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) est passé à l’acte. Après une mise en demeure, le Cnra a décidé hier de suspendre la diffusion des programmes de la «Sen Tv» et de la «Zik Fm» pour 72 heures, durant la période allant du jeudi 31 mars 2022 à 18 heures au dimanche 3 avril 2022 à 18 heures. Le régulateur reproche au groupe Dmédias d’avoir ignoré la mise en demeure consistant à interdire à la «Sen Tv» et à la «Zik Fm» de faire animer les revues des titres et de presse par Ahmed Aïdara à compter de la notification de la présente décision. Car, le Cnra dit constater que Ahmed Aïdara a fait les revues des titres et de presse du 30 et du 31 mars 2022. Babacar Diagne menace qu’en cas de récidive, après la reprise de la diffusion des programmes de la «Sen TV» et de la «Zik Fm», lesdites chaînes peuvent faire l’objet de sanctions plus lourdes, conformément à la réglementation. Ainsi, le Cnra invite la société de télédiffusion du Sénégal (TDS SA), Canal+ Sénégal et la Sonatel à appliquer la décision.
Bougane fait le procès du Cnra
La réaction du Président directeur général (Pdg) du groupe Dmédias n’a pas tardé à tomber après la suspension de la diffusion des programmes de ses médias. Pour Bougana Guèye Dany, cet acte démontre que la dictature rampante de Macky Sall est en marche. Répliquant au président du Cnra, il dira à Babacar Diagne que sa décision contre Ahmet Aïdara est illégale. Le patron de Dmédias se dit surpris par cette décision non motivée, abusive et donc infondée. Il s’y oppose de la manière la plus forte, parce qu’à sa connaissance, dit-il, Ahmed Aïdara jouit encore de tous ses droits civiques et politiques. Il rappelle que le maire deGuédiawaye demeure un salarié du Groupe Dmédia. Avant de s’interroger : «Que lui reprochet-on ? D’être devenu maire de la ville de Guédiawaye, chasse gardée de l’intouchable Aliou Sall ? De conserver son emploi après avoir vaincu le frère du tout puissant président de la République ?» Selon Bougane Guèye Dany, «ce qu’on reproche à Ahmed Aidara est accepté pour des journalistes comme Yakham Mbaye du quotidien national «Le Soleil», Racine Talla et Thierno Amadou Sy de la «Rts», Thierno Birahim Fall de l’ «Aps» et bien d’autres encore qui ont fini de choisir le camp présidentiel au détriment du camp de l’information. Il rappelle les textes dithyrambiques de Yakham Mbaye et la sortie de Racine Talla, journaliste et maire en février 2020 adulant Macky Sall tout en interdisant les plateaux de la «Rts» aux leaders de l’opposition dont il fait partie intégrante.
Dmedia refuse de se plier à la décision du Cnra
Restons avec le patron de Dmédia qui pense qu’il est injuste de vouloir dépouiller le maire Ameth Aïdara de ses moyens de subsistance. Bougane Guèye Dany demande à la direction de Dmedia de ne jamais se plier à des injonctions illégales pour des questions relatives au management de son personnel et du traitement de l’information. «Non content d’avoir bloqué les comptes de la SEN TV SA depuis plus de 6 mois dans le but d’asphyxier le promoteur du groupe de presse pour ses positions contre le despote éclairé Buur Saloum, aujourd’hui le Cnra, bras armé de Benno Bokk Yakhaté, s’obstine à me tirer le pain de la bouche par une élimination administrative de mes collaborateurs ! Alors autant définitivement fermer Zik Fm et Sen Tv, tentative à laquelle je m’opposerai de toutes nos forces», déclare Bougane Guèye Dany qui pensait que le Président Macky Sall œuvrait pour l’emploi des Sénégalais et non le licenciement et le musellement de la presse libre.
La député Mame Diarra Fam tacle Babacar Diagne
Ne quittons pas le bras de fer opposant le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel au groupe Dmédia sans parler de l’élan de soutien à Sen Tv et Zik Fm. La député libérale Mame Diarra Fam est montée au créneau pour demander au Président Macky Sall de faire arrêter Babacar Diagne le retraité pendant qu’il esttemps. A l’en croire, le chef de l’Etat n’a pas besoin d’un roublard. Elle se demande en quoi le travail d’Ahmed Aïdara dérange-t-il à la Sen TV. Pour la parlementaire, c’est une démarche même à encourager car les maires doivent avoir un travail au lieu de faire de la vente du foncier leur profession.
Les agents du «Soleil» paient les salaires de 2 de leurs collègues
Les travailleurs du journal «Le Soleil» sont vraiment solidaires. Mouhamadou Sall et Moustapha Lo privés de leurs salaires du mois de février par le directeur général, Yakham Mbaye, le personnel de l’astre de Hann, uni et déterminé à rétablir la justice et l’équité, a initié l’opération « Fày salaire yi » depuis une dizaine de jours. Le salaire étant sacré, à leurs yeux, tous les agents de la SSPP, quels que soient leurs rangs, ont mis la main à la poche pour faire de cette action une réussite totale. Le collège des délégués du personnel de la SSPP «Le Soleil» renseigne dans un communiqué que les résultats ont, de très loin, dépassé les attentes. Car, l’argent collecté a permis de payer le salaire de Mouhamadou Sall et Moustapha Lo. «Le Directeur général du quotidien Le Soleil qui perçoit pourtant son salaire sans pour autant venir travailler (il n’a plus mis les pieds dans l’entreprise depuis juin 2020) aurait pu faire preuve d’humanisme en pensant aux familles de ces derniers, leurs épouses et leurs enfants», déclare le collège des délégués. Malgré les nombreuses médiations et les rappels à l’ordre des syndicats et du collège des délégués pour le faire revenir à la raison, se désolent les syndicalistes, Yakham Mbaye persiste dans sa forfaiture. En tout cas, les travailleurs promettent de continuer ce bel élan de solidarité dans les mois à venir, tant que la direction générale s’entêtera à persister dans l’illégalité et l’injustice qu’ils vont combattre. Le Président Macky Sall est invité à trouver une solution définitive à cette crise chronique depuis l’arrivée de Yakham Mbaye.
La Cour de justice de la Cedeao abroge l’Arrêté Ousmane Ngom
La Cour de Justice de la CEDEAO a rendu son verdict dans l’affaire dite Arrêté Ousmane Ngom, attaqué par la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (Lsdh) de Me Assane Assane Dioma Ndiaye et la section sénégalaise d’Amnesty international dirigée par Seydi Gassama. Les magistrats ont tranché en faveur des organisations de défense des droits humains. La Cour a jugé que l’arrêté qui interdit toute manifestation au Plateau viole la liberté de manifestation, entre autres. L’institution judiciaire sous régionale a condamné l’État du Sénégal à prendre les mesures nécessaires pour abroger ledit arrêté. Mieux, elle lui impartit un délai de 03 mois pour faire un rapport sur l’état d’exécution de la mesure. Toutefois, elle a débouté les requérants de leur demande de réparation pécuniaire.
Guy Marius Sagna taxé de rebelle
L’activiste et membre de Frapp est taxé par d’aucuns de rebelle. Guy Marius Sagna dit avoir reçu hier une vidéo dans laquelle il est dit que son nom a été retrouvé dans des documents du mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), notamment sur la liste de ceux qui cotisent pour le mouvement. «Je dois vous avouer une chose. Je vous cachais cette chose jusqu’à présent. Il est temps que je vous dise la vérité», ironise l’activiste. Il dit être un rebelle qui lutte pour l’indépendance, la souveraineté de l’Afrique et un gouvernement fédéral à la tête de tous nos micro États. Mieux, ajoute M. Sagna : «je cotise en effet tous les jours pour l’indépendance et la souveraineté du Sénégal et de l’Afrique». Avant de souligner que la Casamance est trop petite pour eux ainsi que le Sénégal. A l’en croire, leur projet, c’est une Afrique souveraine et unie autour d’un gouvernement fédéral.
Diouf Sarr sur la Grande Pharmacie Dakaroise
Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a été interpellé hier, en marge de l’atelier de partage et d’appropriation de la nomenclature générale des actes professionnels, sur le retrait de la licence de la Grande Pharmacie Dakaroise de Mme Mbodji. Elle est désormais attribuée à Mme Baldé Aminata Gassama, malgré la décision de justice en faveur de Mme Mbodj, née Aïcha Ngoudiam. Mais pour Abdoulaye Diouf Sarr, il n’y a pas de mesure prise contre une pharmacie, mais une décision pour donner l’autorisation dans les règles de l’art à une pharmacienne qui a demandé à ouvrir dans un lieu. A l’en croire, tout a été clair. Le ministre de la Santé estime qu’il n’y a pas de mesure arbitraire.
Grève des syndicalistes dans le secteur de la santé
Restons avec le ministre de la Santé et de l’Action Sociale qui s’est prononcé aussi sur le processus de négociations avec les syndicats de la santé. Abdoulaye Diouf Sarr a déjà rencontré le Sames, l’alliance «And Gueusseum» et promet de recevoir la semaine prochaine la fédération des syndicats de santé. A la suite de ces rencontres, indique-t-il, les syndicats seront reçus par le ministère des Finances et du Budget en sa présence et celle de son collègue de la Fonction publique pour finaliser les questions indemnitaires. Abdoulaye Diouf Sarr informe que les négociations liées aux questions techniques sont terminées. Il a espoir que le secteur va normalement se stabiliser parce que fondamentalement, il n’y a pas de question difficile dans les plateformes revendicatives.
Traque des motos
La police de Grand-Yoff semble plus que jamais déterminée à traquer les motocyclistes qui sont dans le transport irrégulier. Les hommes du Commissaire Abdou Sarr ont immobilisé au cours d’une opération de sécurisation 06 motos. Aussi les deux conducteurs de motos appelés «thiak thiak» que sont B. Diallo et A. Kanté ont été également alpagués et déférés au parquet pour défaut de permis et transport irrégulier.
Le guide touristique vole des caisses d’ail
Le guide touristique S. Faye s’est ouvert bêtement les portes de la prison. La cinquantaine, le gars s’est introduit au marché Grand-Yoff pour dérober deux caisses d’ail, mais il a été surpris par des vigiles qui rôdaient non loin des lieux. Remis aux limiers de Grand Yoff et interrogé sur les raisons de son acte, le quidam se réfugie derrière les difficultés de la vie avant de demander clémence. Placé en garde à vue, il a été déféré au parquet pour flagrant délit de vol.
Usage de chanvre indien
Étudiant de nationalité congolaise, T. R. Inko, habitant à la Zone de Captage, est un adepte de l’herbe qui tue. Il ne badine pas avec sa dose quotidienne. Parti se ravitailler, il a eu la malchance de croiser une patrouille de la police dans une rue au quartier Arafat de Grand Yoff. Les limiers ont trouvé par devers lui un cornet de chanvre indien. Conduit au poste de Police pour son placement en garde à vue, l’étudiant sera présenté au parquet pour détention aux fins d’usage de chanvre indien.
Femmes de la gauche
Les femmes de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (Cds) ont organisé hier un panel à l’Arène Nationale pour alerter leurs sœurs sur les menaces terroristes et les violences qui affectent nos sociétés. Elles en appellent à la vigilance pour barrer la route au terrorisme mais aussi pour bannir la violence au sein de nos communautés.