(Sentract)-Le Sénégal Talent Capus (Stc),  forme des régisseurs son, des régisseurs lumière, des régisseurs de production, des administrateurs culturels et des entrepreneurs de spectacles. Il a lancé hier  la première édition du Salon des Métiers des arts et des rencontres technologiques, (Smart). Selon les initiateurs, c’est un projet qui  entre dans  le cadre de son programme de structuration de la filière Art et Culture. A cet effet, pour cette première édition, un cadre de dialogue avec les acteurs de la formation professionnelle et technique a été mis en place.

A l’occasion de cette cérémonie d’ouverture, le Directeur des études de Stc. Pr Ibrahima Wane, a fait savoir que beaucoup de jeunes sont attirés par les métiers des arts et de la culture. «Mais ne savent pas forcément où faire ces formations, les filières disponibles, mais les opportunités de formation. C’est pour ça que nous avons essayé de réunir d’abord les différentes filières qui existent pour que les jeunes puissent les identifier, réunir les établissements qui offrent ces formations là, mais également réunir les mécanismes de financement», a-t-il.

A l’en croire, il s’agit d’un objectif qui est en rapport avec la visibilité et la lisibilité du secteur de la formation professionnelle dans le domaine de la culture. «L’autre objectif consiste à mettre en commun les différents acteurs, de créer les énergies entre les différents établissements et filières pour qu’elles créent ensemble des passerelles. Ainsi, elles pourront élaborer et porter ensembles des plaidoyers pour faire avancer la formation professionnelle dans le domaine de la culture» poursuit-t-il.

Moins 250 000 personnes entrent dans le marché de l’emploi chaque année

La directrice des Arts Khoudia Diagne a insisté sur l’importance du numérique et de la technologie pour les industries culturelles et créatives.  Pour elle, ces moyens permettent de booster ces industries qui sont encore naissante dans nos pays. «Le link entre la technologie, le numérique et la culture va arriver à développer nos industries culturelles et créatives. Et je pense que des solutions vont arriver» fait-il savoir.

Le ministre Conseiller en charge de l’Éducation professionnelle, Boubacar Séguini Sy relève qu’au moins 250 000 personnes entrent dans le marché de l’emploi chaque année. Mais note-t-il, parmi eux, moins de 10% ont une formation professionnelle te de considère que le métier de la culture et du spectacle devrait représenter la première économie. «Nous sommes dans un pays jeune, un pays de culture. La jeunesse ne pourra être au rendez-vous que si elle est bien outillé par une formation certifiée. Donc la mise en place de Sénégal Talent Campus et de ce premier Salon du Métier des Arts et des rencontres technologiques permettent d’outiller cette jeunesse » indique-t-il. Et, précise c’est pour faire face aux défis de l’heure et crée de la richesse, de retrouver une identité, de donner du sens à nos initiatives, du sens à nos vies.

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