SENtract – En dehors de la cherté de la vie (riz, huile et sucre), la « tuberculose » foncière est en passe de devenir la plus grande pandémie du Sénégal.
Malheureusement, l’Etat semble ne pas vouloir intervenir pour éradiquer cette « pandémie » qui décime les « goorgorlous » et autres candidats à la recherche d’un toit. Parmi ces sociétés vautours, rapporte Le Témoin, la Socabeg et son fameux et éternel projet dit «Unité 9/Tivaouane Peulh».
Tenez ! En 2015, cette entreprise de promotion immobilière avait fait miroiter des lotissements (Socabeg/Amap/Snhlm) dans cette zone de la banlieue dakaroise située dans le département de Keur Massar, rappelle le quotidien. Sur la base d’un contrat de réservation de parcelle à usage d’habitation, la Socabeg avait juré que les terrains seraient disponibles et livrés au bout de quatre (04) ans aux ayants-droits.
Et nombreux sont ceux qui ont fini de verser ou de payer le prix de leurs terrains (02 millions cfa, 03 millions cfa, 04 millions cfa etc). Sept ans après toujours rien ! Car, depuis lors, les candidats courent derrière leurs parcelles et on leur fixe des délais à n’en plus finir !
Il est vrai que, par le passé, Socabeg a eu à respecter ses engagements vis-à-vis des clients à travers divers programmes de lotissements. Mais cette fois-ci, un parfum de scandale foncier risque de faire éternuer les centaines de clients ou postulants dont de nombreux Sénégalais de la Diaspora.
D’ailleurs, nous avons appris que les « victimes » de la Socabeg vont se constituer en collectif pour une grande manifestation à la place de l’Indépendance afin que le président Macky Sall les entende.