SENtract – Dans le cadre de la célébration de l’édition 2022 de la Journée internationale de la femme Africaine (JIFA) le 31 juillet, la rédaction du quotidien L’économiste du Togo, est allée à la rencontre de Aida DIOP, femme charismatique de poigne, dynamique, engagée.
Le leadership féminin africain, c’est bien la marque de fabrique d’Aïda Diop, jeune femme audacieuse, entrepreneure aux multiples casquettes et facettes. D’origines Sénégalaise et Camerounaise, elle se révèle être une charmante femme et mère de famille, qui vit à Cannes en France depuis plus de 20 ans.
Aida DIOP est la fondatrice de la plateforme digitale AfriCannes et présidente fondatrice de l’association Cannoise SPWGS. AfriCannes, une plateforme d’informations et d’échanges qui ambitionne de donner de la visibilité et de renforcer la crédibilité des voix légitimes des entrepreneurs (es) entreprises, et à tout le tissu associatif qui fait vivre ou travaille en direction de nos belles communautés cannoises.
Première plateforme internationale entrepreneuriale africaine cannoise de référence, son credo est de promouvoir, valoriser, booster, faire briller et cultiver un esprit entrepreneurial et célébrer les atouts de tous les porteurs d’un leadership moderne et authentique.
Panafrica Woman à l’honneur
La Journée internationale de la femme africaine (JIFA) célébrée le dimanche 31 juillet sera ainsi, la date des grandes rencontres, le moment des échanges, l’instant des débats autour de plateaux. Occasion de mettre sous les projecteurs, une fois encore, des visages de femmes africaines par le biais de la plateforme digitale Panafrica Woman initiée par Aida DIOP.
Pour rappel, en 2021, cette Journée a été particulièrement célébrée virtuellement à cause d’une pandémie qui a secoué le monde et ses habitants. Mais, les peurs, les pleurs, les pertes, les séparations, les retrouvailles et les apaisements ont montré la voie d’une vie à prendre à bras le corps, désormais dans le sacrifice du travail et l’attachement à solidarité.
Les expériences acquises au cours de cette épidémie mondiale doivent servir à encourager, propulser et rendre plus fortes les femmes dans leurs missions personnelles et collectives. « C’est pourquoi, soutenue par la discrète mais vaillante Aoua Keita et toutes les personnes portant dans leur cœur l’association SPWGS, j’ai repris mon bâton de pèlerin afin de relayer, inspirer, booster et pousser les initiatives et projets, pour entretenir les parcours des femmes africaines et afro-descendantes talentueuses d’ici et d’ailleurs », a indiqué Aida DIOP.
Pour la célébration de l’édition 2022 à travers la plateforme digitale «AfriCannes Spéciale JIFA», un thème s’impose de lui-même : «Briser le plafond de verre et libérer son potentiel».
Ce sujet mettra l’accent sur des femmes Africaines battantes, miroirs et références d’un continent, lumières et architectures du monde… «Quand je regarde toutes ces femmes déterminées, motivantes qui réussissent en entreprenariat, en entreprise ou en politique etc., je me dis : il est temps que nous nous départissions de par nos peurs, notre manque de confiance en nous, notre absence de volonté pour pousser et ouvrir les portes fermées… Oui, il est temps d’y aller, d’y parvenir… Jusqu’aux plus hautes marches du succès, aux confins de la réussite», a indiqué la présidente Aïda Diop.
La JIFA en bref
La Journée internationale de la femme africaine (JIFA), on en parle peu, mais son intuition première remonte pourtant à il y a un peu plus de cinquante ans… Le 31 juillet a été consacré « Journée de la femme africaine » à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO en anglais) qui s’était tenu à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974.
La date historique de 1962 souvent retenue pour cette journée est le 31 juillet 1962. Ce jour-là, à Dar es Salaam (Tanzanie), des femmes de tout le continent africain s’étaient réunies pour la première fois et avaient créé la première organisation de femmes, la « Conférence des Femmes Africaines » (CFA).
Le rôle historique joué par les femmes en Afrique témoigne de leur capacité de réaliser et conduire les changements sur le continent. Souvenons-nous que les peuples africains se libéraient alors peu à peu de la tutelle des pays colonisateurs.
La libération totale du continent africain, l’élimination de l’apartheid et l’instauration d’une justice commune qui défende les droits de l’Homme en tant qu’être humain, devenaient alors les objectifs prioritaires du mouvement. Du chemin a été parcouru, du chemin reste à parcourir !
Par Joël YANCLO (L’économiste du Togo)