SENtract – A peine la mafia foncière actée, le «deal» finalisé et la «cola» des courtiers distribuée, les promoteurs immobiliers se pressent pour actionner les bulldozers devant raser le mythique et historique hôpital Aristide Le Dantec.
Ce, dès la semaine prochaine pour pouvoir battre un record de « démolition-vente » ou « démolition-reconstruction » jamais égalé dans l’histoire du Btp au Sénégal. Pour Le Témoin, les promoteurs et sous-promoteurs espagnols, trucs et sud-africains appuyés par leur partenaire financier « Bdk » doivent entamer vite, et très vite, les travaux avant la présidentielle de 2024.
Comme pour dire qu’un éventuel changement de régime pourrait arrêter les travaux de résurrection d’« Aristide Le Dantec » et remettre en question le juteux projet des promoteurs chargés de cette reconstruction.
Toute cession de terrains du domaine privé immobilier de l’État devant être soumise à l’autorisation de l’Assemblée nationale, les promoteurs de cette reconstruction doivent accélérer la cadence des travaux en cette période où tous les sièges de l’hémicycle sont vacants.
Car, si jamais ils trainent les «Caterpillar » jusqu’à l’arrivée de la 14e législature dite de « cohabitation », les turbulents députés de l’opposition risquent de torpiller leur projet ! A tout le moins de le déchirer.