Sen’tract – La presse sénégalaise a été reçu lors du Grand Magal de Touba par Mame Thierno Ibrahima Mbacké communément appelé « Borom Darou ».
Dans l’entretien qu’il nous a accordé, le fils de Serigne Ousmane Mbacké a saisi l’occasion pour rappeler aux Sénégalais que les Chefs religieux n’ont pas de statut dans la Constitution sénégalaise pour qu’on leur demande de faire des sorties ou interventions.
Borom Darou rappelle que la Constitution ne reconnaît même pas les marabouts et que ces derniers sont considérés, dès lors, comme des personnes ordinaires.
« A chaque fois, on interpelle les chefs religieux. Mais la plupart des sénégalais ne se sont pas rendus compte que dans la constitution, ceux qu’ils appellent chef religieux n’ont pas de statut particulier. Dans cette constitution, il n’y a pas de différence entre un chef religieux et un citoyen simple. Chef religieux ne figure nul part dans la constitution » a éclaircit l’homonyme du frère de Cheikh Ahmadou Bamba.
Selon le petit frère de Serigne Modou Kara Mbacké, ils sont considérés comme des citoyens simples et ordinaires:
« Souvent, les gens interpellent les chefs religieux disant qu’ils doivent parler, qu’ils doivent faire quelque chose mais en réalité ces personnes ce sont leurs disciples qui les considèrent comme des Chefs religieux mais ce n’est ni l’Etat sénégalais ni la Constitution sénégalaise. A ceux qui nous interpellent souvent, qu’ils sachent que les chefs religieux sont tout simplement des citoyens ordinaires » conclu le marabout.
Hadj Ludovic