Sen’tract – La ‘Commission riz’, faisant son rapport dans le cadre des concertations sur la cherté de la vie au Sénégal, a, après sa diagnostic des difficultés, proposer, d’abord, des mesures urgentes et des mesures à moyen et long termes, avant de faire sa conclusion.
Ainsi, la commission présidée par M. Roger Faye et les membres qui la composent, a présenté 13 points sur le diagnostic fait sur le riz brisé. Parmi ces points, on peut retenir la flambée des prix depuis origine, la tendance haussière du dollar, la congestion portuaire, le doublon de l’assurance, la structuration des prix des détaillants, entre autres. A propos du riz local, son diagnostic a révélé 5 points sur le domaine de l’aménagement et d’infrastructures hydro-agricoles, 2 points sur la protection des cultures, 2 points sur la double culture, 2 points sur l’accès au intrants, 3 points pour ce qui concerne les équipements, 4 points pour la transformation et 2 points pour la commercialisation.
Après ce diagnostic, des mesures urgentes sont proposées par la commission pour le riz brisé et le riz local. Les mesures urgentes pour le riz brisé s’articulent sur 3 points. Et 5 mesures urgentes sont proposées pour le riz local.
S’agissant des mesures à moyen et long termes, 21 suggestions sont présentées. Parmi elles, la décongestion du port, la réalisation boucle du riz dans le Delta, revoir la politique de la subvention des engrais sur le riz, l’organisation des assises de la filière riz, facilitation de la mise en place de magasins de stockage, promouvoir la contractualisation entre les commerçants et les transformateurs, faciliter les commerçants d’accéder au crédit de commercialisation, ainsi que tant d’autres mesures.
Soumettant son rapport, la commission, composée de 27 personnes qui ont travaillé sur la question du riz, a fait sa conclusion sur 12 points accès sur le riz brisé et le riz local. Elle cite l’accélération des négociations avec l’Inde, l’ouverture à d’autres partenaires commerciaux, prioriser le marché par l’accès au plus grand nombre, un marché concurrentiel qui permettra de moins recourir à des interventions de l’Etat, donner une priorité au débarquement du riz au niveau du port, l’accélération de la mise en valeur des terres cultivables, tendre vers une production de masse du riz local, valoriser d’autres variétés de riz local pour diversifier les habitudes alimentaires, collaboration avec les pays limitrophes pour empêcher la fuite du paddy, promouvoir la contractualisation entre producteurs, transformateurs et commerçants, promouvoir une bonne régulation du riz et tendre vers une politique d’offre pour booster la chaine de valeur.
Hadj Ludovic