Kabirou Mbodje, le fondateur de la plateforme de transfert d’argent, Wari, devait être jugé hier devant la barre de la chambre d’accusation suite aux accusations de viol par sa propre nièce nommée M. Cissokho.
Mais ladite Chambre qui a appelé l’affaire hier à la barre, a renvoyé le dossier au 1er décembre prochain, rapporte Libération sans en donner les raisons.
L’affaire a récemment connu un tournant. Le parquet a constaté la prescription des faits. Motif : le juge chargé du dossier est resté trois ans sans poser un acte d’instruction pour un chef qui, à l’époque, constituait un délit et non un crime comme actuellement.
Les faits se sont passés le 25 décembre 2017. Ce jour-là, accuse la nièce de Kabirou Mbodj, elle avait mangé avec son oncle en compagnie d’une de ses amies, B. Ndoye, dans un restaurant de la place. Après le dîner, le patron de Wari les a invitées à son appartement. C’est dans la cuisine que son oncle est venu pour se coller à elle et l’a plaqué au sol avant d’essayer d’abuser d’elle.