Tract – La deuxième édition festival des cultures joola, lancée, vendredi, Oussouye, veut mettre en synergie les initiatives des acteurs locaux et de leurs partenaires pour un développement durable et inclusif de ce département de la région de Ziguinchor.
Le Secrétaire général du ministère de la Culture et du Patrimoine historique, Habib Léon Ndiaye, est le parrain de cette édition qui prend fin dimanche, rapporte l’APS. Cette manifestation culturelle est organisée à l’initiative d’un grand nombre d’intervenants du territoire, désireux de promouvoir les atouts de la culture joola.
Ils ambitionnent à travers ce festival mettre en synergie les initiatives des acteurs locaux et de leurs partenaires pour un développement durable et inclusif du département d’Oussouye. « Nous voulons promouvoir les cultures joola dans leurs diversités et dans toutes leurs dimensions : historique, sociale, culturelle, religieuse, économique, environnementale », a expliqué le coordonnateur du festival, Abdou Ndukur Kacc Ndao.
Il s’agit, a ajouté Ndao, « par le biais des témoignages de discuter, dans un contexte post-conflit, du rapport des cultures joola avec la nature, l’environnement (forêts, mangrove, palmeraies, habitat, aménagement et lotissement), de la gestion de ces aires et du devenir du Parc de la Basse Casamance ».
Ce festival va également permettre de rendre visible les talents locaux, de débattre sur différentes thématiques liées aux cultures joola et d’assister à de multiples prestations, a-t-il fait savoir. Le coordonnateur du festival a indiqué que de consultations médicales gratuites seront offertes aux populations d’Oussouye.
Il a signalé que « ce festival prend en charge les diversités ethnoculturelles », citant les Sérères, les Ballantes, les Peuls, les Wolofs et les Mandingues. « Cette osmose entre les différentes composantes du département nous donne à croire que nous avons un patrimoine culturel très fort qu’il faut valoriser et mettre en exergue dans une Casamance unie et réconciliée avec elle-même », a réagi le secrétaire général du ministère de la Culture.
Habib Léon Ndiaye a soutenu que « ce festival des cultures joola montre le patrimoine et la richesse de la culture en Casamance ».
« C’est une initiative qui consolide davantage la paix en Casamance qui a été meurtrie pendant quatre décennies par un conflit armé. La culture est un vecteur de rapprochement et de consolidation de notre unité », a dit M. Ndiaye.