Tract-Le discours fait à l’occasion de la fête de Noël par l’Archevêque s’est essentiellement basé sur la dénonciation du violence verbale, physique mais aussi sur l’utilisation nocive des réseaux sociaux.
Il est nécessaire que nos pensées, notre langue, nos paroles servent plutôt à bénir qu’à détruire, à réconcilier qu’à diviser, à dire la vérité qu’à profiter des mensonges. C’est ainsi que nous éviterons les différentes menaces d’incendie qui nous guettent”, a-t-il déclaré dans des propos rapportés par Le Soleil dans son édition du week-end.
Le journal est notamment revenu sur le traditionnel discours prononcé à la veille de la célébration de Noël par le chef de l’Eglise catholique au Sénégal.
« La violence, aussi bien physique que verbale, scandalise, les plus faibles et donne à croire que nous avons du mal à instaurer un débat d’idées, même contradictoire, dans le respect des personnes, des institutions et des valeurs morales reçues de nos traditions ancestrales et de nos croyances religieuses », a souligné le religieux.
Evoquant l’impact des réseaux sociaux Monseigneur Ndiaye s’est interrogé : ‘’Comment ne pas nous convaincre que c’est en définitive, l’utilisation qui pose problème ?
“C’est l’homme, avec sa conscience, qui qualifie l’usage qu’il fait de l’instrument. Suivant ses motivations, ses pensées ou ses pulsions, il peut en faire des moyens de bienfaisance ou de malfaisance”, a expliqué l’archevêque de Dakar.
A l’image des chrétiens du monde, la communauté catholique sénégalaise célèbre dans la nuit de samedi à dimanche la naissance de Jésus-Christ. Une messe sera dite à partir de minuit à la cathédrale de Dakar sous la direction de l’archevêque Benjamin Ndiaye.