Tract-Des milliers d’Israéliens ont manifesté, hier samedi 14 janvier dans le centre de Tel-Aviv, pour clamer leur refus de la politique de la coalition au pouvoir alliant des partis de droite, d’extrême droite et ultraorthodoxes juifs dont ils craignent une dérive antidémocratique.
Les manifestants se sont réunis à l’appel d’une organisation anti-corruption, autour de mots d’ordre appelant à « sauver la démocratie » et à empêcher « le renversement du régime » politique en vigueur en Israël depuis la création du pays en 1948.
Des partis du centre, de gauche et l’alliance des partis arabes Hadash-Taal avaient appelé les Israéliens à manifester, en particulier contre la réforme de la justice présentée le 4 janvier par le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, lui-même poursuivi dans plusieurs dossiers de corruption présumée.Ils demandent aussi la démission du chef du gouvernement à cause de ces affaires.
À cela s’agrègent d’autres mécontents : opposants à la colonisation israélienne en Cisjordanie ou mouvements de défense LGBTQ inquiets de la présence au sein du gouvernement de ministres ouvertement homophobes.
Les pancartes brandies par les manifestants rassemblés sur la place Habima rendaient compte de la diversité des revendications : « Le temps est venu de faire tomber le dictateur », « gouvernement de la honte », « Il n’y pas de démocratie avec l’occupation », « Bibi ne veut pas de démocratie, nous n’avons pas besoin de fascistes à la Knesset », « L’Iran c’est ici », « Tu aimeras l’autre comme toi-même » écrit en hébreu et en arabe.