Tract-Des centaines de personnes ont manifesté samedi 25 février dans les rues de Tunis à l’appel du collectif d’associations appelé Front anti-fasciste. Ils protestent contre les déclarations du président Kaïs Saïed.
Il y a quelques jours, le chef de l’État a fustigé l’immigration clandestine, particulièrement d’Afrique subsaharienne, prônant des mesures « urgentes » contre ce qu’il a qualifié de « hordes de migrants clandestins ». Des propos qui ont provoqué un tollé aussi bien dans le pays qu’à l’international.
Les manifestants scandaient « non au racisme ! » ou encore « Nous sommes tous Africains ! » hier dans le centre-ville de Tunis. Des mots qui en disent long sur la situation actuelle en Tunisie après le tollé suscité par les propos du président Kaïs Saïed sur les migrants subsahariens.
« C’est une réaction au discours du président, explique Alaa Talbi, directeur de l’ONG le Forum des droits économiques et sociaux. Nous le qualifions de discours qui instaure une forme de racisme d’État dans un pays où il n’y a pas de lois de protection des migrants… »